La Croatie avec nous !!!

La Croatie entre demain officiellement dans l'Union européenne. Au revoir les kunas, et bonjour l'Euro !
Petites photos de vacances...








De Zadar...

... A Split, c'est la liesse !
La Croatie, un pays sponsorisé par Fred Perry
Aux chiottes la machina !



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Décontraction en altitude

Je suis revenu sur mon siège. Sous l’emprise désormais totale du whisky qui changeait dans mon cerveau les couteaux en coussins. Je me suis détendu. Tout irait bien jusqu’à Los Angeles. Confortable. Aggie dormirait. Bientôt on apporterait à manger, j’aurais droit à un film et à d’autres verres. Jonathan Dante, ma blessure à vif, ne faisait plus mal.
Lorette se frayait un chemin dans l’allée avec le chariot-repas. Il lui restait une douzaine de rangs jusqu’à moi mais j’imaginais sans peine ses muscles fermes de jeune animal, ployant tandis qu’elle se baissait pour empoigner les plateaux et les gobelets de plastique et les remplir de Coca Light ou d’eau gazeuse. Elle avait les hanches rebondies et des fesses bien rondes d’une apparente fermeté. Elle n’avait pas reboutonné le haut de son corsage.
Je la regardais remonter lentement l’allée, à reculons avec son chariot. J’ai ôté un magazine et les minibouteilles de mon plateau pour faire de la place avant de réclamer à boire.
Le lourd engin n’était plus qu’à six passagers de moi. Ça m’a donné une idée. J’ai tiré le manteau de ma femme, de son siège sur mes genoux. Puis, tout en surveillant l’approche de Lorette, j’ai défait ma braguette. Je bandais déjà. Ma main allait et venait et je regardais Lorette se répandre en amabilités, tendre plateaux et vins, sodas light et alcools. Plus que six rangs. Plus que cinq.
Quelque chose attira son attention et elle jeta un coup d’œil dans ma direction par-dessus les dossiers. Elle souriait de son sourire d’hôtesse. Sans que nos regards se croisent, je remarquai avec plaisir que sur son corsage un second bouton avait sauté. Un bouton du bas. Le cinquième à partir du cou. Mon sexe était dur comme de l’acier.
La douceur du whisky du Kentucky m’avait libéré de la peur que ma femme se réveille et qu’elle voie. Plus que quatre rangs entre le chariot de Lorette et moi. Des rangs sans passagers. Elle reculait, le lourd chariot ferraillait, sans hâte. Plus que trois rangs. Deux. J’ai raflé sur le plateau les serviettes en papier, vite je les ai dépliées de la main libre, étalées sur mon sexe et j’ai joui. Ham ! Ham ! Ham !
Une seconde plus tard elle était là avec son chariot, penchée sur moi. « Votre déjeuner », dit-elle en souriant. Elle posa deux plateaux et me rendit la monnaie sur le billet de cinquante.
« Merci, bonne idée », répondis-je en souriant moi aussi, apaisé par l’orgasme. Après qu’elle m’eut dépassé avec son chariot, j’ai retiré sous le manteau les serviettes imbibées, alourdies par le sperme. J’ai déplacé l’assiette, remonté le plateau et vérifié les taches. Pas de taches. J’ai remis mon sexe à sa place et refermé la braguette.
À côté de moi ma femme dormait toujours, dans une paix abrutie, respirant avec peine entre ses lèvres ouvertes et gonflées. Une idée perverse m’est passée par la tête. Pour être quitte avec elle et son amant, elle qui ne me suçait plus depuis cinq ans et qui avait ouvert les cuisses au premier venu.
J’ai déplié les serviettes poisseuses et plongé deux doigts dans le magma blanchâtre. D’un geste vif, j’ai levé les doigts à hauteur de sa bouche et j’ai abondamment tartiné ses grosses lèvres, en prenant soin de glisser un doigt dans l’interstice entre la muqueuse et les dents du bas. Ce geste déclencha un réflexe – ma femme se nettoya avec la langue. Puis j’ai enfoui les serviettes humides dans son sac et avalé les deux plateaux-repas.
 
Les anges n'ont rien dans les poches, Dan Fante

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LFQSTLARAFTEUC



Les films que si tu les aimes, rien à faire, t’es un con (LFQSTLARAFTEUC)


Il est hors de question de traiter ici la navrante catégorie des nanars. Les nanars ont la cote, non plus tant auprès du public qu’ils visent, mais chez les petits malins. On les rassemble sous blogs, on en fait des analyses, on se les refile, et c’est en connaisseur qu’on en apprécie les tares. Aimer les nanars, quand on est cinéphile, c’est faire beaucoup d’honneurs aux foirades. Un peu comme si on se ruait dans les mauvais restaurants, qu’on achète les disques de chanteuses qui chantent faux ou qu’on prenne par plaisir les autobus les plus bruyants, et qui tombent en panne au milieu du trajet. Le succès des nanars, c’est le mélange final du snobisme et du mauvais goût. Cette perversion porte un nom scientifique : le second degré.
Oh, au moins jusqu’à un certain point, on pourrait accepter le second degré, mais à la condition qu’il y en ait d’abord un premier. Or, dans un nanar, justement, le premier degré est toujours affligeant, lamentable, torpide. Et puis, on aime toujours le nanar pour se moquer de son auteur, voire de ses fans. Et c'est se moquer à bon compte : quel mérite y a-t-il à se foutre d'un film de poursuites en bagnoles et de coups de pieds, avec Nicolas Cage et Sandra Bullock en vedettes ?

Plus que tout autre argument contre les nanars, il y a celui-ci : notre temps est compté. La condition humaine étant ce qu’elle est, j’attends qu’on m’explique pourquoi certains dépensent des milliers d’heures de leur vie à regarder des films sordides en s’en moquant. On dirait des connards amusés de passer leur vie avec une femme laide et méchante, quand ils auraient le moyen d’en avoir une gentille et splendide.




Il est hors de question de citer ici des films simplement mauvais, ni même catastrophiques. Certains sont voués à la cagade dès leur conception, ils portent la nullité comme d’autres portent une légion d’honneur. C’est leur raison d’être, et ce qui les distingue du commun. S’il s’agissait de débiner des films mauvais de réalisateurs mauvais qui font ce qu’ils peuvent, on n’en sortirait plus. Et d’ailleurs, ce ne serait pas amusant (voir point précédent sur les amateurs de nanars).

Il est hors de question de traiter des films manifestement repoussants, tels ceux dont le titre comprend les termes suivants :
Vampires
Chevaliers
De ouf
Swords
Avortement
Donjon
Speed
Guerrières
Fight
Rebelle

Ces films-ci annoncent la couleur dès leur titre. Avec eux, pas moyens de se tromper, le pire claironne son arrivée comme la nuée porte l’orage. On peut risquer de les voir, mais on n’a plus le droit de s’en plaindre. Il faut leur reconnaître une certaine honnêteté. Ils sont au cinéma ce que les étiquettes d’ingrédients sont à la bouffe industrielle : il est écrit que l’huile de palme et les sucres gras y prolifèrent, n’allez donc pas y chercher du diététique !

Il est enfin hors de question de traiter des films interprétés par des acteurs irrémédiablement mauvais, ou qui ont le génie de choisir des films mauvais, la chose a déjà été faite, et bien faite.


Non ! Il s’agit de faire la liste des films épouvantables de réalisateurs reconnus, aimés, vénérés ou même géniaux. Il y en a, des brouettes pleines ! Des films de fausses gloires ou de grands hommes momentanément fourvoyés. Car rien n’est plus navrant qu’entendre des critiques se vautrer dans le dithyrambe parce que l’auteur d’une merde est un cinéaste réputé grand. Tout contrits, ils n’osent pas dire que le grantom s’est planté, ils justifient l’impossible, ils tournent autour du cercueil, ils balivernent dans le néant. Ici, pas de pitié, grand ou pas, dieu du cinéma ou pas, les costards seront taillés. Ici, n’entrez pas, hypocrites, bigots, vieux matagots…

Il s’agit des films ratés, qui n’ont pas fait mouche, qui ont visé trop haut, des films creux, vides, ou qui partaient d’une bonne idée mais l’ont oubliée en chemin, se sont perdus en couillonnade, des films étouffés par de mauvais acteurs, par des dialogues atroces ou une prétention boursouflée, des films de grands cinéastes tombés un instant de leur Olympe ou de cinéastes nuls adorés par des nuls, des films de commande, peut-être, ou massacrés au montage par des porcs, des films qui ont pris un coup de vieux terrible bien avant leur naissance. Il s’agit de films tout simplement insupportables mais qui peuvent au moins se vanter de ne pas avoir été faits par n’importe qui.

A tout seigneur, tout honneur


1- La maman et la putain (Jean Eustache 1973),
2- Van Gogh (Maurice Pialat 1991)
3- Marie-Antoinette (Sofia Coppola 2006)
4- Les espions (Henri-Georges Clouzot 1957)
5- Bob le flambeur (Jean-Pierre Melville 1956)
6- Pulsions (Brian de Palma 1980)
7- Do the right thing (Spike Lee 1989)
8- Jenny (Marcel Carné 1936)
9- Un linceul n'a pas de poche (Jean-Pierre Mocky 1974)
10- A nous la liberté (Jean Renoir 1931)
11- Hiroshima mon amour (Alain Resnais)
12- Husbands (John Cassavetes 1971)
13- Arizona dream (Emir Kusturiça 1993)
14- La tête contre les murs (Georges Franju 1959)
15- Saute ma ville (Chantal Ackerman 1968)
16- The gathering (Brian Gilbert 2001)
17- L’homme qui en savait trop (Alfred Hitchcock 1934)
18- Delicatessen (Jean-Pierre Jeunet 1991)
19- Les rivières pourpres(Mathieu Kassowitz 2000)
20- Le trésor de Cantenac (Sacha Guitry 1950)
21- Dans la brume électrique (Bertrand Tavernier 2009)
22- Justin de Marseille (Maurice Tourneur 1934)
23- Inglorious basterd (Quentin Tarantino 2009)
24- 1492 : Christophe Colomb (Ridley Scott 1992)
25- Highlander (Russel Mulcahy 1986)
26- Matrix (Frères Wachowski 1999)
27- Lord of war (Andrew Niccol 2005)
28- La tentation d’Isabelle (Jacques Doillon 1985)
29- Ronin (John Frankenheimer 1998)
30- Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen 2008)
31- Se souvenir des belles choses (Zabou 2001)
32- Effroyables jardins (Jean Becker 2002)
33- L’affaire Thomas Crown (John Mc Tiernan 1999)
34- Cosmopolis (David Cronenberg 2012)
35- 36 quai des orfèvres (Olivier Marchal 2004)
36- Volte face (John Woo 1997)
37- Sailor et Lula (David Lynch 1990)
38– Légendes d'automne (Edward Zwick 1994)
39- L’imposteur (Julien Duvivier 1943)
40- La route (John Hillcoat 2009)
41– La crise est finie (Robert Siodmak 1934)
42- Burn after reading (Frères Coen 2008)
43- Le fouineur (Ettore Scola 1969)
44- Streamers (Robert Altman 1983)
45- Le mécano de "la Général" (Buster Keaton 1925)
46- Week end (Jean-Luc Godard 1967)

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La révolution dans ton cul



Vous me direz : qu’est-ce qu’un article de presse ? Que vaut le papier d’un journaliste ? La plupart du temps, pas grand-chose. On ne saurait s’appuyer sur cette manne de médiocrité pour se faire des idées, certes. Mais l’article que je propose ici n’est ni une référence, ni une caution de sérieux : c’est un modèle de naïveté qui rendrait son sujet amusant s’il n’était pas si tragique. L’avantage du naïf, c’est qu’il dit des vérités sans soupçonner ce qu’elles révèlent. Il ne s’en méfie pas, et pose donc les choses on ne peut plus clairement. Jetons donc un œil sur les lignes de ce poussif…

L’iranien moderne et sa femme vont donc pouvoir faire une révolution avec leurs culs : c’est toujours ça que les mollahs n’auront pas ! S’il faut croire ce journaliste sur parole, les iraniens entrent dans la modernité le pantalon sur les genoux. Bonne méthode : nous qui y sommes jusqu’au cou, nous savons que c’est la meilleure façon non seulement d’y entrer, mais d’y faire carrière. Mais que promettent ces spectaculaires changements ?

Pour le journaliste, ce n’est « ni positif, ni négatif ». Qu’on en juge : augmentation des divorces, des avortements, de la prostitution, de la prostitution masculine, perte du rôle des familles, baisse de la natalité. Ce que ne dit pas le neuneu, c’est que ces joyeusetés ne sont qu’un début. Nous pouvons sans peine imaginer la suite logique de cette modernisation ni positive ni négative : perte de l’autorité, rébellion des pré-adolescents, rejet des valeurs désuètes (respect, politesse, goût du savoir, traditions, etc.), individualisme, explosion de la criminalité et de la délinquance, érotisation de l’espace public, emprise de la pornographie, consommation de masse, Mc Donald’s, etc. Ni positif, ni négatif : moderne !

Évidemment, c’est de notoriété publique, une révolution ne saurait être négative. On ne sait pas vraiment pourquoi mais la société la plus bourgeoise de l’histoire humaine (la nôtre) passe son temps à rêver de révolution. Rêver pour éviter d’en faire. En parler pour en rester là. L’évoquer pour la conjurer, comme les enfants s’efforcent de faire du bruit quand ils rentrent de l’école la nuit tombée, en hiver, et que l’obscurité silencieuse est chargée de fantômes. Brrr ! On ne fait plus de révolution par chez nous, d’accord, mais on a le T.shirt du Che ! Et puis on s’enflamme pour la première manifestation de lycéens venue, comme s’il s’agissait du grand soir.



On a beau dire, le monde moderne a démocratisé la révolution, il l’a mise pour ainsi dire à portée de main. Le plus fainéant, le plus timoré d’entre nous peut toujours se rabattre sur une révolution à sa mesure. Chaque saison propose la sienne : la révolution numérique, la révolution du surgelé, la révolution des vols low cost, la révolution de la fibre optique, la révolution du gel fixant : nous passons d’une révolution à l’autre sans même prendre la peine de couper une tête. Bien sûr, les révolutions proposées sont des ersatz, on n’y retrouve plus l’authenticité des émeutes du temps jadis, ni les lynchages furieux qui leur donnaient cette patine rare. Mais à la qualité perdue répond la quantité : au nom de quoi refuserait-on à quiconque le droit à la révolution ?

Orgueil de la démocratie : l’égalité. Il ne saurait être question de réserver quoi que ce soit à un petit nombre. Le petit nombre, c’est le diable (sauf, bien sûr, quand le petit nombre est homosexuel – mais passons). Ainsi, l’éducation doit être « la plus large possible », la culture doit désormais être « pour tous », tandis que chacun à droit à la propriété, à manger de la viande, à partir en vacances au soleil, à cinq fruits et légumes par jour, etc. Dans tous ces cas, bien sûr, la jouissance égalitaire aurait de quoi se plaindre : l’éducation est certes « la plus large possible », mais elle n’éduque plus vraiment ; la culture est « pour tous », mais il s’agit surtout d’aller voir des concerts d’Olivia Ruiz. Et ne parlons pas de la qualité de la viande ! La révolution, c’est un peu pareil : les Iraniens la firent une bonne fois, il y a 35 ans. Maintenant qu’ils entrent dans la modernité, ils vont pouvoir la faire trois fois par semaine, mais avec des préservatifs.

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Conspipi Mag n°2, le supplément vigilant du CGB Dimanche

En vente partout autour de Sirius

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Le monde à l'envers


Coming soon...

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De l'Europe et des poissons volants

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CGB Dimanche - n° de juin

L'ensemble de la rédaction du CGB tient à préciser que l'article consacré à Marie Lou Berry est l’œuvre éhontée de monsieur Gabriel Fouquet. Nous nous désolidarisons totalement de ce genre de blague basée sur le physique à la limite du dégueulasse (la blague pas le physique).

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Bébé : en vente partout

La propriété est-elle l'avenir du lien de parenté ? Réponse de Maître Hélas, le Dark Vador de la blogosphère

Aurore, 34 ans, profession mère porteuse pour tous. Ou presque ! Car récemment, elle a été accusée d’escroquerie par un couple d’homosexuels dont elle avait porté l’enfant – l’un des deux hommes avait donné son sperme pour insémination artificielle - moyennant une somme de 15 000 euros. Après avoir fait croire à ses clients que l’enfant était mort-né, elle a revendu ce dernier à un autre couple, apprend-on dans cet article du Figaro.fr
Qui est légalement propriétaire de l’enfant ? L’acte de vente était-il légal ? L’enfant était-il garanti ? Le coupe homosexuel peut-il contraindre Aurore à assurer un service après vente ? Insatisfait donc remboursé ? Autant de questions auxquelles ne répond pas à moins que, Maître Hélas, l’avocat phare de la blairosphère.
Une exclusivité CulturalGangBang. 


Maître Hélas, quel recours à notre couple d’homosexuels contre Aurore ?

Vous voulez sûrement demander : quel recours avons-nous, nous ! contre ce genre de situation ubuesque ? C’est nous qui sommes escroqués dans cette affaire ! Le mariage pour tous sitôt voté, on nous parle déjà de transaction sur des enfants comme si l’on parlait de bagnole d’occasion ! Votre enfant vaut une Renault Clio III de 2012 à 13 460 Km à l’Argus Messieurs-Dames ! Je ne suis pas sûr que la nouvelle soit à classer au rayon des évangiles… 

Maître Hélas, vous manquez de cœur. L’affaire est sérieuse : un couple se voit voler son enfant, un autre n’est plus assuré de garder son enfant. C’est tout de même une histoire tragique…  
Naturellement, et le pouvoir en place ne doit pas manquer de s’émouvoir en l’espèce ! On va à nouveau voir ce qu’on va voir, pardonnez le truisme ! Bouchez-vous les oreilles, on va nous ressortir violons et voix de crécelle ! J’annonce : le pouvoir absolutiste légifèrera au plus vite sur ces cas d’escroquerie, déjà probablement des phénomènes de société n’en doutons pas, qui menacent les fondements même de notre société, dont le sacro saint secteur de la vente par correspondance... 
D’ailleurs, c’est ce que nous comprenons grâce à la pédagogie, la col-la-bo-ra-zion active du Figaro : « Regardez, ça existe, il faut faire quelque chose ! » Il n’en faut pas plus aux super héros de la veuve clito et de l’orphelin de couple hétéro ! « ça existe », l’argument Colonel Massu pour faire voter la loi du mariage pour tous ! La profession de mère porteuse bientôt encadrée, avec des labels de qualité ! Du made in France !!! Plus besoin d’aller faire ses courses au tiers-monde ! Pensez-vous, une production relocalisée ! Voici des perspectives nouvelles pour les jeunes femmes en France ! Enfin une mesure efficace contre le chômage des jeunes ! Seul point négatif : il faudra convenir d’un nouveau régime spécial de retraite et là les dents vont grincer à n’en pas douter !

Je vous rappelle Maître Hélas, que François Hollande s’était prononcé contre la légalisation de la Gestation Pour Autrui lors des débats sur le mariage pour tous…   
Oui, et il a aussi dit qu’il était socialiste ! Régler les soi-disant problèmes d’égalité en légalisant l’exploitation du processus même de la vie, voici un progrès humaniste qui nous rapproche enfin de la société des fourmis voire de celle des abeilles ! L’homme passe au stade d’insecte ! L’Evolution n’en rêvait pas, le Parti socialiste le fait ! 
En attendant, tant qu’on n’aura pas définitivement égorgé le bouc émissaire du bon sens en France sur l’autel de l’égalité des gays, lesbiennes et autres minorités, le contrat, certes synallagmatique, de location d’ovaires/achat d’enfant restera manifestement illégal, car violant et sans son consentement en plus ! l’article 1128 du Code civil qui dispose : « Toute chose peut faire l’objet d’une convention si elle est dans le commerce »… 

"15 000 une portée et un enfant ? Allons, ça n’est pas sensé ! C’est le prix de 7 chatons persans ou de 8 à 14 chiots chow chow !"

Que signifie concrètement l’illégalité juridique du contrat ? Mais avec tous ces juges qui appliquent le droit comme bon leur semble, on ne sait plus à quel sein se vouer pour se rasséréner ! Passez une journée dans un tribunal correctionnel, et il vous en coûtera une bonne migraine, vos ultimes espérances, et vos certitudes sur le principe de légalité ! Ce contrat est manifestement illégal, mais notre petite Aurore a été arrêtée pour escroquerie ! Quant à la provocation à l’abandon d’enfant, nous voyons par contre qu’elle est sûrement constituée…
Mais comment retenir une escroquerie concernant un contrat qui n’a pas d’existence légale ?! Cela dit, si d’aventure un juge en mission pour le Progrès en France, ce pays obscurantiste, raciste et rétrograde, venait à faire comme si, alors je dirais qu’Aurore ne serait pas pour autant démunie et pourrait riposter contre toute tentative d’établissement par le couple gay de son droit de propriété, sur la base d’un non accord sur le prix, le prix du contrat étant peut-être réel en l’occurrence, mais absolument pas sérieux ! Vous conviendrez que louer 15 000 euros trompes de Fallope, ovaires, ovules, vomissements, fraises des bois à minuit, fringues d’obèse, mal de dos, accouchement en mode explosion hormonale, et acheter dispositif vivant de 50 cm2 sur 3,5 kg crachant des cris d’avion en phase de décollage mesurés à 330 décibels, ça n’est pas cher payé ! 15 000 une portée et un enfant ? Allons, ça n’est pas sensé ! C’est le prix de 7 chatons persans ou de 8 à 14 chiots chow chow ! A 15 500, je comprendrais qu’on puisse commencer à discuter… 

Mais vous voulez dire que ce sont les homosexuels qui ont escroqué Aurore ? L’un est tout de même le père biologique de l’enfant Maître…
En effet, et notre couple pourra peut-être récupérer « la chose bientôt dans le commerce », objet du litige, sur la base de l’établissement de la paternité du donneur devant la balance, c’est à dire en justice. Parent 1 établirait alors son droit de propriété en bonne et due forme ! Mais tout ne m’apparaît pas si simple : le matériel hifi stéréo effet surround biologique étant depuis trois mois en possession d’un couple, dont l’article du Figaro ne précise pas s’il est homo – nous comprenons ainsi qu’il est hétéro, à savoir réactionnaire, à l’ancienne, traditionnel, ou pour le dire autrement, naturel, bio, normal quoi, c’est à dire riquiqui, insignifiant, clownesque, caricatural ! Toutes les présomptions légales de paternité jouent pour ce couple, car la possession emporte présomption de propriété comme le dispose l’article 2230 du Code Civil. Je proposerais ainsi aux parties de régler le litige à la balle au prisonnier ou la déli-délo, en attendant que Christiane Taubira encadrassâsse légalement la profession de loueuse de box vivant, de matrice nourricière du taux de natalité en France, d’amazone du rêve angélique d’unisexe pour tous de l’écocomique Jacques Attali… Le droit de propriété c'est la filiation du futur !!!
Revenons sur le terrain de la filiation : quid d’une éventuelle procédure d’adoption par le couple hétérosexuel ? Quid de la reconnaissance de l’enfant éventuellement à un stade prénatal par le père biologique – ce qui ne semble pas être le cas en l’occurrence ? Quid de l’établissement de la paternité par preuve ADN ? Tout ça est un sacré beau bordel juridique. On a envie de faire tourner les serviettes et de s’exclamer avec Patrick Sébastien : « c’est trop géniaaal ! » Aaaah, on avait entendu à l’époque des manif pour tous bon nombre de personnes, qualifiées par les médias de membres de « groupuscules d’extrême droite », partager leurs inquiétudes sur la famille, la réification/marchandisation du vivant, et les droits des enfants, mais passons ! Il faut voir le côté positif des choses : la mafia des notaires va en baver des ronds de chapeau dans les successions à venir, c’est toujours ça de gagné ! Tout événement dramatique a son petit coin de lumière, il faut savoir regarder, mais il est vrai qu’un regard nyctalope aide de plus en plus de nos jours…

"Le droit de propriété c'est la filiation du futur !!!"

Mais vous voulez-dire alors que vous êtes non seulement incertain de l’issue de l’affaire quant au couple qui aura la garde de l’enfant, mais également sur la possibilité pour notre couple d’homosexuels d’établir l’escroquerie, c’est à dire au minimum de récupérer ses 15 000 euros ?
Je vous préviens, je vais vous parler en latin, et ça peut piquer la tête : nemo auditur propriam turpitudinem. Traduction pour les nuls non bilingues en langue morte : nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. Le couple homo a volontairement et à son incitation par petite annonce, conclu un contrat manifestement illégal dans un domaine qui contrairement à ce que laisse entendre le Figaro, est tout sauf anodin ou anecdotique – le commerce des êtres vivants, jusqu’à présent contraire aux bonnes mœurs, à la morale, à l’étique humaine – alors croyez-moi, ils ne sont pas fondés à arguer d’une escroquerie et subséquemment à demander le remboursement de quoi que ce soit ! Ils seraient plutôt à mon sens susceptibles de poursuites pénales par le ministère public !
Aaah, se faire baiser par une hétéro, voilà le comble pour un couple adepte de ballades en pédalo sur des lacs artificiels par de belles après-midi ensoleillées, suivies de soirées brandy & bridge au coin d’un bon feu de cheminée…

Vous vous égarez Maître… Maître ?
Hééé ? Non non non, je ne suis pas libre pour une partie de badminton demain après-midi au Bois de Boulogne et encore moins pour une promenade en barque, allons jeune homme soyez sérieux !
En tout cas, je suis sûr que vous partagez mon impatience que la Cour de Cassation nous écrivassiasse à grand renfort de ses attendus poétiques, la suite de Sans Famille, et que la Cour européenne des droits de l’homme y aillasse de son Oliver Twist Reloaded. 
Me reste à conclure à l’instar de l’éminent Emmanuel Teubb dans vos colonnes il y a quelques jours : bonne chance à tous. 

Photo montage : Gab Fouquet. 
Propos recueillis par Lé(s)tat. 

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Le cinéma français résiste

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PSG - exclu méga transfert de la mort

Avec l'arrivée de Laurent Blanc comme entraineur le PSG va pouvoir démarrer son mercato. Tout ce que le CGB peut vous dire pour l'instant c'est qu'il y aura du lourd au Parc ...
Castrol par Culturalgangbang Dépêchez-vous de prendre votre abonnement un attaquant de ce calibre ne va pas rester longtemps en L1 !

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Le morceau du jour qui a les idées particulièrement mal placées

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C’est arrivé près de chez vous. Mais patience…

Circulez, cela ne vous reegaaarde pas !
Il y a des actualités qui ne devraient jamais se croiser tellement leur cocktail fait office de trip qui te fait basculer dans un état de conscience modifiée dont t’aurais préféré ne jamais faire l’expérience.
Ça t’enflamme littéralement.
C’est Molotov time.
Cet état de conscience modifiée, c’est la conscience mise à nue, tout simplement.
En même temps, ça arrive quotidiennement et depuis un sacré bout de temps, alors on se dit pour se protéger qu’il faut être philosophe dans la vie, c’est à dire inconscient.
On se rassure en se disant « pas nous », et même en priant sûrement, et Dieu sait qui...


Cet état de conscience modifiée, ça a à voir avec l’état de lucidité.
Le truc, c’est que la lucidité, c’est quelque chose de douloureux.
Le truc, c’est que la lucidité, la vraie, celle qui fait tant mal à la conscience, elle vient d’une certaine expérience du réel, qu’elle ait été directement vécue en tant qu’acteur ou témoin, ou qu’elle provienne d’une situation relatée, ça ne fait absolument pas un pli cortical dans ta tête, c’est quasiment pareil : tu vis l’émotion comme si tu y étais. C’est humain, animal, solidaire !…
Le truc, c’est que la lucidité, elle est jamais autant lucide que quand on parle de la survie de l’individu, c’est à dire de sa mort.
Il est insoutenable qu’on n’ait pas le contrôle de sa vie, c'est à dire de sa mort.
On concède en général juste une chose à la nature : on veut bien mourir vieux, mais encore, en bonne santé !…
Oui mais voilà, en réalité, le déni de réalité n’a jamais protégé de quoi que ce soit dans la vie. 
La rubrique des faits divers, est une encyclopédie de la survie qu’il faut chérir…

On aura beau appeler la rubrique des faits divers Rubrique des faits divers, il n’en restera pas moins que c’est le genre de l’actualité qui fait probablement le plus de mal aux lecteurs. Et c'est pour ça que le fait divers passionne.
On pourra toujours expliquer le phénomène de manière psychologique, en parlant de transfert, de processus d’identification, d’autoflagellation, de masochisme, de fantasme, on comprend que le fait dont il est question, ça pourrait être une histoire dont un jour, on pourrait être le héros, c’est à dire la victime, tant la logique semble à première vue absente de ce sous-genre de l’information.
Car à première vue, on se demande tout paniqué, sachant que personne ne fournira de réponses, et encore moins LA réponse : où sont les causes ? Le rapport de causalité ? Les relations de cause à effet ? En somme : comment se protéger ? Comment se prévenir ?
Mais voilà, on tombe sur la mauvaise personne au mauvais endroit au mauvais moment et on conclut désarmé sur le mot fatalité.
« ça pourrait être nous. Ça pourrait arriver à n’importe qui. »
Sauf qu’effectivement, parler à la mauvaise personne au mauvais endroit au mauvais moment, a souvent plus à voir avec un manque de lucidité couplé à un déni de réalité, fruit d’un certain conditionnement, sans parler naturellement de l’absence totale de préparation à la confrontation dans un monde qui vous a donc élevé comme une putain de peluche.

Mais passons, car tout l’art de la prédation est justement de vous tomber dessus au mauvais endroit au mauvais moment, par surprise, de manière brutale et fulgurante, avec armes et/ou complices.

Le fait divers n’est jamais un fait divers mais un fait de violence. L’impact sur l’individu est tout naturel, stimulant certaines zones du cerveau stigmatisées par ce qu’on pourrait appeler une pensée de contrôle social ; je parle bien évidemment de cet abominable cerveau reptilien qui nous renvoie à nos abominables origines animales, celles que nient toutes les religions du monde.
Digression en une citation de Konrad Lorenz, biologiste : « Le miracle, c’est que tout se soit fait sans miracle. »
« La violence c’est pas bien, c’est mal. Ça transforme l’homme en animal. »
« Si on t’embête dans la cour de récréation, tu vas le dire à la maîtresse hein. »
Mais dans la rue ? Dans la rue déserte, ou dans un coin du métro Châtelet le soir tard, ou même à 18h en plein rush ? Tu vas le dire à qui ? A la caméra de vidéo surveillance ? Aux zombies qui te font office de congénères ?
Le fait divers, immanquablement, ne constitue jamais un fait divers en termes d’impact sur l’individu. Un fait divers n’est jamais anodin.
Par des schémas de pensée pleins de bonnes intentions, c’est à dire vicieux, la société désamorce a priori les individus dans une optique de pacification de la société ; sauf qu’on ne désamorce pas un prédateur et que cette espèce semble aujourd’hui en net regain de dynamisme si tant est qu’elle ait connu un jour la moindre défaillance. Et il fait quoi le gentil bisounours pacifié, onuzié, unioneuropéennisé, droitdelhommisé, élevé à la fraternité, à l’humanisme, aux droits naturels ? Il se fait égorger comme un bouc émissaire…
Retournement de valeurs !

On nous a appris à détester la violence, c’est à dire à la craindre. Nous la regardons cependant fascinés par écran ou rubriques de faits divers interposés ; une manière d’exorcisme, de conjuration. Mais lorsqu’elle surgit dans la rue, le réel, le vôtre, c’est le plus souvent perdu d’avance. C’est la stupeur, ou la fuite, qui vaut bien mieux que le déni, que chacun en soit intimement convaincu.
« Connais-toi toi-même », disait Chilon, un sage de Sparte la guerrière, avant que Socrate ne remasterise, à moins que ce ne soit l’oracle de Delphes.
Décharge d’adrénaline et de noradrénaline qui jaillit dans les veines. Stupeur donc, car tremblements : « ça ne peut pas se produire. Et surtout pas à moi. »
Ben si.
Tandis que ton corps te dit « cours » ou  « tu es prêt pour le combat et tu es prêt maintenant », tu penses : « Cette situation ne peut pas se produire, ne peut pas m’arriver à moi ! Moi ! » Et tu deviens spectateur de ton piètre jeu d’acteur figurant. La magnifique victime…
Le cerveau reptilien, le cerveau du « primate » ! 
Le cerveau reptilien, l’outil de défense primordial, héritage de centaines de milliers d’années d’évolution ; un système d’alarme hyper sophistiqué et ultra rapide, directement implanté dans ta tête à la naissance, et que notre société te commande de dénigrer. 
« Connais-toi toi même », est un impératif si l’on veut survivre. 
Fiez-vous toujours à vos sensations.
Fiez-vous toujours à votre intuition.
Offrez-vous surtout la chance d’être en éveil, en veille, vigilant, toujours, en code jaune sur l’échelle de Cooper…

Car la violence questionne la survie, bien plus que l’estime de soi, et surtout les grandes déclarations.
Dans la vie parfois, y'a des ruptures d'abstraction.
Gardez-vous bien alors de répondre au commandement implicite de mépriser la rubrique des faits divers. Elle vous préserve de l’inconscience, de la déduction naïve et suicidaire que si l’on n’a jamais été agressé de sa vie, c’est que les prédateurs n’existent pas, qu’ils sont un fantasme, voire pire si l’on vit en mode narcissique tendance megalo : qu’on est immunisés contre l’agression.
Si vous n'avez jamais été agressé de votre vie, c'est seulement que les conditions ne s'y prêtaient pas.
Chérissez la rubrique des faits divers…

Ranger la violence dans le divers, voilà bien une escroquerie absolument irresponsable, dont le prédateur joue d’ailleurs à plein, opportuniste qu’il est.
L’inattention, l'insouciance, invitent à l’agression.
Si l’on poussait le curseur de la lucidité à l’intensité paranoïaque, on pourrait même finir par se demander si ne voici pas une vile tactique propre à balayer les cendres du réel sous le tapis, endiguer toute analyse, tout conclusion qui pourrait ressortir à l’examen des faits divers et avariés.
La France serait orange mécanique ? Facho d’Obertone !
A moins que tout le système ne soit complice de la stupeur et des tremblements, du déni de réalité.
On pourrait conclure que voilà bien une abominable stratégie de minimisation dans un domaine qui touche à la sécurité de l’individu, but clé dans toute société ; qui touche à son intégrité physique, qui touche, et en réalité intente à sa vie.
A l’ère des droits de l’homme et donc de l’individu, what a farce tragicomique !
Le meilleur gardien de votre sécurité ne sera jamais un putain de gardien de la paix. Vous êtes votre seul et unique garde du corps.
Confrontez-vous à la rubrique des faits divers, vivez les pièges tendus, immergez-vous dans l’horreur, tirez-en les conséquences, préparez-vous à toute éventualité.

La rubrique des faits divers, c’est là que tout se joue.
Non seulement pour vous, au niveau de votre survie individuelle, pour apprendre les codes, les embuscades, les situations, mais c’est également là et là seul, qu’on peut juger de l’état mental d’une société. 
Et ne vous faites aucune illusion sur le fait que la nôtre vire à la démence, au sens psychiatrique du terme.

Le fait divers est un sous-genre de l’information. C’est même le péché mignon de la presse locale. Pratique. Ça isole les cas, les rend anecdotiques, comme accidentels « c’est la faute à pas de chance », toujours. Et ça empêche d’opérer des recoupements et d’étayer des conclusions, des constats d’échec implacables, devant la multiplication de ces faits divers à l'échelon national, devant la barbarie qui vous attend là, tapie au coin de la rue.
Si vous n'avez jamais été agressé de votre vie, c'est seulement que les conditions ne s'y prêtaient pas.
La preuve de la stratégie, de l’hypocrisie, de toute manière, est bien simple à apporter et sans appel : elle apparaît par la bande. Un viol collectif en Inde fera toutes les Unes quand il n’est pas besoin d’aller les chercher si loin.
Don’t Panic.
Ici tout va bien.

Naturellement, parfois un fait divers émerge et cannibalise absolument toute l’information : non pas un lynchage à terre d’un mec, ou l’agression d’un autre à coup de marteau une nuit place de la Nation ; mais un antifa éteint à vie sur deux directs au visage alors qu’il était cocréateur de la situation de confrontation, en un mot comme en sang : consentant.
Mort sur le théâtre des opérations du stéréotype politique, mort au champ d’honneur de vieilles habitudes de pensée puérile fantasmagoriques et fantasmatiques.
Tu parles Charles de violence politique ?
Le fait divers est manipulable, mais en vérité jamais mieux manipulé que quand il n’émerge pas sous les poursuites de la scène médiatique.
Le fait divers est un sous-genre de l’information, car il est le dernier véhicule de la subversion.
Don’t Panic.
Jusqu’ici tout va bien.
C’est à dire franchement mal…

Ce papier n’a pas vocation à faire le tour du dixième de la question.
Je me contenterai d’ajouter que les institutions auxquelles nous avons déléguées la question de notre sécurité, c’est à dire les institutions qui nous privent aujourd’hui du droit
réellement fondamental, de l’instinct ancestral, de veiller sur nous, de gérer, d’appréhender, de penser notre propre sécurité, sont en faillite totale.
Comme devenues des ennemis surnuméraires aux prédateurs.
Peines bidons, excès de vanité, orgueil d’infaillibilité, qui fait des exemples quand ça l’arrange, à savoir rarement, la corbelle tâchée d’idéologie, de parti pris ; l’aveugle à la balance juge aujourd’hui à l’aveuglette, radotant ses principes bidon qui s’opposent de plus en plus souvent et ostensiblement au simple bon sens : chaque fait divers appelle un procès où l’on juge au cas par cas, la jurisprudence en trompe l’œil, la psychiatrie toujours à décharge pour excuser partiellement ou totalement.

Et le jargonnage et les réflexes pavloviens : « les agresseurs étaient des jeunes », même à plus de 40 ans, ça c’est lu et entendu ; excuse de juvénilité ; les coups pour détruire deviennent « des coups mortels », traduisant avec leur recul une espèce d’image d’accident, d’homicide involontaire - la riposte doit être juste et proportionnée pour qualifier la légitime défense ? Mais qu’en est-il de la punition des lynchages au sol ? Et ce fameux coup de couteau pour « un mauvais regard », « Ahlala, que c’est triste ma pauvre dame, mais comment en est-on arrivé là ? » « La volonté de pousser n’était pas une volonté de faire mal », à propos d’un type qui vient de pousser dans 12 mètres de vide un être humain qui ne le menaçait pas » ; « le prévenu n’a pas eu une enfance facile Mesdames et Messieurs les jurés. » Parce que vous pensez que la nôtre a été rose ? Privilégiée ? « Je refuse de prendre l’avion avec un clandestin qu’on expulse ! » quand bien même ce dernier est expulsé pour viol ou « Mon client est parfaitement intégré à la société » dans un fait divers récent concernant un clandestin au Danemark où en l’occurrence, effectivement, le prévenu s’était parfaitement intégré aux vagins danois de fillettes de 9 et 10 ans et d’une ado de 17 ans ; le petit Mathieu, meurtrier de la petite Agnès, lui aussi était intégré à leur établissement scolaire commun, tandis qu’il était déjà sous contrôle judiciaire, c’est à dire lâché dans la nature, pour le viol d’une précédente adolescente. Ah cette abominable farce du dysfonctionnement judiciaire ! Un euphémisme pour non assistance à personne en danger ?

Les juges devraient garder à l’esprit qu’ils ne sont pas des éducateurs mais qu’ils ont le dernier mot dans la sphère de l’éducation, c’est à dire du dressage.
On ne dresse pas des prédateurs à coup de mesures préventives et d’avertissements solennels, quand il est inutile et grotesque de se montrer intransigeant envers un citoyen pacifié.

La justice trouve-t-elle juste de gratifier d’une prime l’agressivité, la prédation ?

Peut-être devrions-nous relever les noms et nous fendre non d'un mur des cons, mais d’un mur des enculés.

Don’t Panic.
Ici tout va bien.
Jusqu’ici tout va bien.
C’est à dire franchement mal…

Où va une telle justice qui ne punit pas les bourreaux et ne gratifie plus de sa compassion les victimes ?

A l’échafaud bien sûr…

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Exception culturelle française

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Conspipi Mag, supplément vigilant du CGB Dimanche

On nous la fait pas !
Que le sagouin qui nous a abonnés à la lettre de diffusion de franc-maçonnerie magazine se dénonce dans les coms. Merci.

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Big Brother chante et danse

 
« Par le parquet remonte un aboiement de paroles en accompagnement d’une chanson. Ces gens qui ont tout le temps besoin d’avoir leur télévision, leur chaîne hi-fi, leur radio qui marchent. Ces gens auxquels le silence fait tellement peur. […] Ce bon vieux George Orwell a tout compris à l’envers. Big Brother ne surveille pas. Il chante et il danse. Il sort des lapins d’un chapeau. Big Brother est tout entier occupé à attirer votre attention à chaque instant dès que vous êtes éveillés. Il fait en sorte que vous soyez toujours distraits. Il fait en sorte que vous soyez pleinement absorbés. Il fait en sorte que votre imagination s’étiole. Jusqu’à ce qu’elle vous devienne aussi utile que votre appendice. Il fait en sorte que votre attention soit toujours remplie. »
Berceuse, Chuck Palahniuk

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Touche pas à mon romantisme

La jeune fille pure (elle dit tout haut ce que les marketeux et les magazines féminins disent tout bas) :


Le héros ténébreux (il dit tout haut ce que les racistes disent de lui tout bas) :

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Une comédie irrésistible à ne manquer sous aucun prétexte !


Une comédie à la fois drôle et tendre, à sortir prochainement dans les salles obscures.

Le script

La famille Nona-Ligné a decidé de passer les fêtes du G8 sur la rive du Lough Erne, en Irlande. Mais dans l’avion du retour, ils s'aperçoivent qu'il leur manque le plus jeune de leurs enfants : Vladimir, laissé seul à la maison ! Chétif et insouciant autant qu’intelligent et débrouillard, Vladimir prend vite les choses en main, profitant de sa nouvelle liberté. Mais il ne sait pas que 7 cambrioleurs ont prévu de vider sa maison le soir du G8 et qu’il est... HOME ALONE ! Durant tout le sommet, il devra rivaliser d'astuce pour déjouer les plans de malfrats aussi bêtes que méchants afin de protéger sa maison.

Meilleur espoir masculin ?

C’est sans conteste sur le jeu époustouflant du petit Macaulay Poutine que repose toute la force de ce film. Ce jeune acteur prometteur nous avait déjà fait rire aux larmes dans Quenelle en Ukraine en 2008, et plus récemment Pousse-z'y Riot !, en 2012.

Il nous revient avec ce nouveau numéro hilarant, tenant le rôle titre avec brio. Sa recette : une pique d’impertinence drapée dans un gant de froideur… Un régal !

On espère le revoir plus souvent dans les prochaines grandes comédies mondialistes.


Titre : Maman j'ai planté l'G8
Genre : comédie familiale
Date de sortie : 18 juin 2013

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L’exception culturelle française : la réA(rt)ction

Toucher rectal dans 3-2-1-Ignition
Qu’est-ce que l’exception culturelle française ? Le CGB s’est posé la question et surtout au plus brillant des économistes de France depuis qu’il avait prédit le passage de l’an 2000 en l’an 2000, ainsi que l'immolation de Jeanne d'Arc il y a 700 ans sur le plateau de Frédéric Taddéi, Emmanuel Teubb avec deux b, comme les deux d dans Emmanuel Todd.

CGB. Bonjour Emmanuel Teubb. Merci de nous recevoir et d’accorder cette interview exclusive au CGB. 
Il y a du rififi des familles entre l’Union européenne et la France, pays inventeur de la culture dans le monde, Nation prométhéenne de l’art pour l’humanité, qui se voit aujourd’hui reprocher d’appliquer une politique d’exception culturelle… Pouvez-vous d’abord définir, qualifier en termes objectifs, juridiques et économiques, cette exception culturelle française ? 

Emmanuel Teubb. Bien évidemment car j’ai les chiffres.

CGB.
E.T.

CGB. … Euh, hum, c’est à dire Monsieur Teubb ? 

E.T. C’est à dire que cette politique d’exception culturelle est une politique de protectionnisme appliquée à la culture française, et principalement à l’industrie du cinéma français. En d’autres termes, nous parlons bien de service public de la culture.
Par définition, cette politique va à l’encontre de tous les principes fondateurs de l’Union européenne dont le sacro saint principe de libre concurrence, qui annihile par ailleurs depuis des années l’ensemble des services publics en France sans qu’aucun des partis politiques ayant un accès au pouvoir n’y trouve à redire...

Il est amusant de constater que ce protectionnisme, c’est à dire cette intervention étatique de défense, de soutien d’un secteur d’activité, qui se manifeste en l’occurrence principalement par l’octroi de subventions publiques, se manifeste dans un domaine pour le moins malmené depuis des années : la culture française… 

Car la culture ne se marchanderait pas - ce qui n'est plus si faux, à l'ère du téléchargement - contrairement à tout le reste... Je précise que nous parlons plus sûrement d'une Bérénice Béjot ou d'un Michel Azalalalvananavicius que d'un Michel Houellebecq, dernier rescapé à moitié hébété de la littérature française, le cinéma étant le dernier segment réellement juteux de la culture…

No Pasaran ! pourrait-on s’exclamer devant tous les UGC et les Gaumont de France tandis qu’on parle de libre échangisme avec Hollywood. Mais vous devrez tout de même vous acquitter d’un droit d’entrée de 10 € au cinéma, que vous alliez contempler un blockbuster lénifiant mais méditatif en termes de divertissement par le vide, ou un film français exceptionnellement rasoir et autocentré, tarif qui se surajoute donc à l’impôt déjà consenti par le contribuable pour la production de ces films rasoirs, voire ces comédies grotesques, tel l’inénarrable Bienvenue chez les Ch’tis, film ayant à ce jour récolté le plus d’entrées au box office français… Il en faut pour tous les goûts dirait le producteur, quitte à prendre le risque de ressusciter Léon Bloy pour un tome 8 de l'exégèse des lieux communs.

Je rappelle à toutes fins utiles que le budget de la culture s’élève à 7,4 milliards d’euros en 2013 (en baisse de 2 à 4% par rapport à 2012 selon les sources scandalisées ou non). 
Mais n’a-t-on pas besoin de dérivatif en période de crise ?...

CGB. Voulez-vous dire que Jose Manuel Esteban Antonio Abelardo Armando do Nascimento Diego de la Vega Barroso, Président de la Commission européenne, est ainsi fondé à qualifier cette politique de réactionnaire ? 

E.T. C’est la définition même de l’acception du mot réactionnaire qui a cours de nos jours, à moins que nous continuions, comme le Littré, à causer contre-révolutionnaires…

A priori, ce n’est pas là pour moi une insulte. Sauf que naturellement, sur notre théâtre des opérations médiatiques, ça l’est. C’est même l’insulte suprême pour le progressiste qui ne s’embarrasse jamais de faire fonctionner son cerveau. Conférez-vous à l’exemple terrible donné par un Jean Luc Harlem Désir, Secrétaire général du Parti Socialiste…

Notez que nous pourrions également qualifier cette politique de nationaliste. Et quand des socialistes défendent une politique nationaliste, ça rappelle immanquablement aux adeptes de Tétris et aux nostalgiques des Lego, les heures les plus sombres du ventre de la bête immonde… 
Passons, cependant que nous parlons bien en l’espèce de préférence nationale…

Notez par ailleurs que les hérauts de l’exception culturelle française (particulièrement les acteurs et les ministres de la culture successifs) sont justement ceux qui tiennent le plus souvent un discours idéologique d’ouverture totale sur le monde et d’abolition des frontières... Nous constatons qu’ils oublient systématiquement cette frontière protectrice, prophylactique si j’ose le terme ! de l’exception culturelle française dans leurs larmoyantes envolées lyriques engagées… Remarquez aussi que ces derniers finissent tous immanquablement par s’en contrebalancer remarquablement une fois réalisé leur rêve américain !

De surcroît, eu égard à la médiocrité du cinéma français, vous conviendrez que le terme d’exception culturelle française nous ridiculise de par le monde et c’est bien là le plus terrible de l’affaire - car nous avons bien compris que les politiques qui se passent le relai depuis des années aux commandes de ce qu’il reste de gouvernance en France ne s’embarrassent jamais de cohérence…

Enfin, alors qu’on nous impose la rigueur budgétaire, cet acharnement thérapeutique sur le cadavre du cinéma français qui nourrit tant d’intermittents du spectacle au look de punk à chiens et tant de fils et de filles de, pourrait apparaître d’une absolue incongruité voire d’une très très très peu relative indécence... 

S’interdire de juger de la qualité des produits culturels sous prétexte de 7ème art, j’ai envie de dire qu’il en va du cinéma comme du football : l’Angleterre a peut être inventé le foot, mais c’est le Brésil et l’Allemagne (ou l'Espagne) qui gagnent toujours à la fin. Les Frères Lumière sont aujourd’hui l’arbre qui cache la forêt de l’obscurantisme… à la française !

CGB. Si cette exception culturelle française s’apparente bien à du protectionnisme, par quel miracle n’est-elle pas reconnue comme tel ?
Et pourquoi les politiques s’interdisent-ils d’en faire un outil pour tel ou tel autre secteur d'activité (le protectionnisme est chasse gardée des seuls partis d’extrême droite et d’extrême gauche, sans compter Arnaud Montebourg, notre Ministre du Redressement Productif à jamais discrédité depuis qu’on sait son amour des 2be3), ne serait-ce que penser à y recourir de manière temporaire au niveau global en France, alors que le pays est de plus en plus durement touché par la crise ? 

E.T. Nos politiques sont à la solde de l’Union européenne. Et vous savez tous ce qu’il reste de l’humanité quand on décrète l’ouverture des soldes... 

Il convient de se demander ce qu’est l’Union européenne. Une construction chimérique. Elle constitue un mythe. Mais elle est un moteur, un but à atteindre. Une raison d’être en soi qui sauve les meubles de la politique archi dénaturée par l'abandon de ses leviers sur le réel.
Ce mythe, soi-disant bâti a contrario de l'histoire belliqueuse des Etats Nations européens - la guerre économique fait rage entre les Etats membres - engendre de plus en plus d’interdits au niveau de la pensée, notamment concernant les héritages culturels des Etats membres, assimilés aujourd'hui à des nostalgies pathologiques de type totalitaire. Si vous n'acceptez pas d'aller de l'avant, quand bien même il s'agit de sauter dans le vide du haut de la falaise sans vous poser de question, c'est que vous êtes sûrement un nazi...

Le système ainsi obtenu est un authentique trou noir dont le seul but semble d’imposer un libre marché débridé (et nous ne parlons pas de relocalisation), qui marche sur les cultures, jusqu'à piétiner les individus.

La ligne de fracture oppose aujourd’hui progressistes et réactionnaires et nulle nuance n’est tolérée, particulièrement dans la pensée des progressistes, les réactionnaires pouvant en réalité s'apparenter dans une large mesure à des entités qui réagissent à la marche forcée sous la bannière Progrès, un peu comme lorsqu’un individu riposte inopinément dans la rue à une agression, car c'est absolument prohibé par la nouvelle culture inculte qui se lève, vous en conviendrez sans conteste. Un exemple récent très parlant, c’est à dire très criant, de pensée binaire d'exclusion, avec les ébats sur le mariage pour tous où tout contestataire était automatiquement assimilé à un nazi homophobe, et catholique pour couronner le tout ! Cela dit, sur ce dernier point qui recoupait probablement une certaine réalité, notez qu'on n'avait pas vu un catholique protester en France depuis la Saint-Barthélémy, il faut quand même le souligner !... 

Pour en revenir à l'exception culturelle française, elle a probablement été obtenue par Jack Lang soi-même, parrain du CGB, dont vous n'êtes pas sans savoir qu'il a basculé du côté obscur de la Fête culturelle il y a plus d'un siècle... La Farce est très puissante dans sa famille - politique s'entend. Quant au reste, tout a été littéralement abandonné aux forces contre lesquelles on défend le cinéma français tandis que ce dernier ne vaut littéralement pas un coup de cidre...

CGB. Vous voulez dire que nous ne sommes pas sortis de l’auberge Emmanuel Teubb ?

E.T. Tout à fait ! Et nos amis au pouvoir préfèrent nous préserver de la fumée de cigarette en plein incendie ! 
J’invite néanmoins chacun à l’optimisme car dans n’importe quelle catastrophe, on trouve toujours des survivants… Bonne chance à tous. 

Off : 

CGB. Euh Emmanuel Teubb, ce n'est pas un hasard si vous initiales ça fait E.T. comme iti l'extraterreste ? 

E.T. La vérité n'est jamais ailleurs que nulle part mes amis. L'exception culturelle française, je lui prédis un toucher rectal du genre lumineux... Mais qui sait ? Les vertus du libéralisme, de la saine concurrence de David contre Goliath, rehausseront peut être le niveau ! Un peu d'esprit de fronde que diable !!! C'est ça l'exception culturelle française, la seule et l'eunuque !

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Sortie de crise (de rire) ?

Et si c'était un AVéééCééé ?

Sortie de crise (de rire) ? par Culturalgangbang
Et un petit coup de Nabila !

Allo ? par Culturalgangbang

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Citoyenneté bientôt en 4G

Vous ne pourrez plus dire "je ne savais pas"

SOURCE

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SitCom

Historique, voire hystérique...
On a adoré le pilote du nouveau sitcom qui sera programmé sur toutes les chaînes en simultané à la rentrée. Ah on a de la chance et nous sommes au comble de la joie, prêts à composer L’Hymne à la Joie II et dans la foulée L’Hymne à la Joie versus Predator, car cette nouvelle engeance de soupe opéra sera également relayée dans tous les journaux sous forme de roman-photo. Il faut dire que le sujet s’y sied à ravir (cascade lyrique !). Le pied a trouvé sa pantoufle de vair à sa pointure, ou vice et versa, mais rassurez-vous, car comme dans tout sitcom, il sera avant tout question de vice et non de romantisme. Ah, on a hâte ! Surtout que le cadre est ni plus ni moindre que le plus bel écrin qui craint du monde : la plus belle des villes, la Lumière, la si mal nommée, tant il est devenu difficile d’y trouver une lumière, à moins naturellement de tomber par hasard la tête la première en coup de boule sur Nicolas Bedos ou de se cogner à un réverbère, raplaplapla Panini fromage Panini jambon, Panam Panam, c’est Paris Paris !
Vous l’aurez compris éminents lecteurs du CGB, vous qui avez un train à l’heure d’avance en pleine période de grève sur tous vos contemporains puisque vous venez vous abreuver chez nous, dernière source non nitratée de lucidité, d’honnêteté, et de décence (si vous exceptez Paracelse pour ce dernier point), cet article a pour sujet les élections municipales de 2014, les seules qui aient un quelconque intérêt pour la planète Terre : les parisiennes ! 
Au menu ? Magouilles et histoire de couilles… 
Le Titre ? 
- 13 lettres Bertrand... 
- Pas mieux. 
- Plus Bête la Vie. 


Résumé de l’épisode pilote 
Bertrand Delanoë est maire de Paris depuis un siècle. Sous ses mandats qui ont semblé une éternité au monde entier, bien que le monde se contrefoute de Paris ce qui est une performance inouïe mais déjà réalisée par Jacques Chirac en son temps, plein de choses ont été faites : on a supprimé toutes les places de stationnement et on a mis des Vélib partout, en particulier dans les couloirs de bus, parce que ce moyen de transport n’était pas encore assez lent. 
C’est comme si Bertrand Delanoë, il avait fait tout ce que Philippe Muray dénonçait dans ses Exorcismes spirituels mais en mieux, c’est à dire comme dirait Léon Bloy ou un livreur des Halles : en pire. 

Décor en trompe l’œil pour aveugles 
Comme à chaque fin de règne, la bataille pour la succession s'était ouverte largement avant le début de la fin. Alors qu’à l’UMP on avait récemment élu dans l’indifférence générale, grâce au nouveau système de suffrage d’essence totalitaire, le vote électronique (car quid du secret de l’isoloir en cas de vote électronique, surtout à l’Echelon de l’espionnage numérique planétaire désorganisé et tous azimuts), « la meilleure pour perdre », MBK (non ça c'est une marque de vélo), euh NKM (mais en même temps vu les champions qui étaient en lice face à elle, on aurait bien été en peine à l’UMP d’élire le pire, entendez donc pour perdre), au PS, on avait adoubé la 1ère adjointe au maire, Anne Hidalgo, en lieu et place de Christophe Girard, héritier naturel de Bertrand Delanoë, tant en termes d’orientation sexuelle que d’inconsistance, clone en chef du maire de Paris, succédané de Jack Lang notre Parrain des familles, à qui l'on devait les Nuits Blanches, ou encore, le ravalement avec des amis décorateurs d’intérieur de la façade du cinéma Louxor ce qui lui valait du coup le surnom de Pharaon. 
Grâce à Pharaon, Paris ressemblait donc de plus en plus au Queen, c’est à dire au salon de Renato et Alban, entendez Zaza. Partout la Gayté lyrique !
Petite pause musicale mégalo mais adéquate des millefa avant qu’on nous traitassâte d’homophobes (tout bon sitcom a sa BO) :

Du cul, du cul, et encore du cul
Il faut dire qu’Anne Hidalgo avait de sérieux arguments à faire valoir pour mettre hors jeu Pharaon, en tant qu’ex et mère d’une fille de François Hollande, Président de la République pour toutes, qui nous vous le rappelons avait dissous non pas l’Assemblée nationale mais son union libre d’avec Ségolène Royal, et qui vivait en concubinage avec Valérie Trierweiler, cette dernière n’ayant elle-même pas divorcé de son mari. Oui : la France, celle qu’on appelait fut un temps archi révolu la Fille aînée de l’Eglise, vivait dans le péché le plus intégral depuis un an et à notre avis, on n’avait encore rien vu ; même l’Amérique du Sud n’avait osé pousser si loin ses soaps, quant aux Feux de l’Amour, en 47 ans d’intrigue, ils n’avaient pas fait le quart de la moitié du binz… Et dire que Cécile Duflot n’était pas encore entrée dans la danse, ça laissait rêveur…

La parenthèse inattendue : Ségo
Dans l’ombre, Ségolène Royal, la bafouée de partout, préparait sa riposte, ayant sorti un recueil de portraits de personnages d’exceptions (sous-entendu qu’elle l’était aussi, un personnage d’exception), dont Nelson Mandela, qui était justement en train de clamser après deux siècles d'agonie, ce qui lui faisait une bonne pub à Ségolène : « Royal au bar Nelson ! ». Nelson, quasi d’outre-tombe était encore là à foutre le souk et tout le monde était corda ! Chapeau l’artiste !
Ségolène n’entendait donc pas être l’éternelle cocue de la République en étant oubliée lors du prochain remaniement ministériel qui ne devait pas tarder étant donné la médiocrité d’Ayrault I, et la prochaine rentrée sociale, qui s’annonçait houleuse et flexi-insécuritaire malgré les syndicats collabos.

Retour au couplé gagnant : Pharaon/Hidalgo
Christophe Girard, maire du IVème arrondissement de Paris, qui avait tout de la rancunière persifleuse un peu mauvaise, la jouait sur ce coup-là boy scout des familles. Etonnant nan ? Eh bien nan, et nous vous le prouverons avant la fin de cet article d’après la fin du monde.
Pharaon la jouait tranquillou le chat. En tout cas c’est ce qu’on avait compris lors de son interview au Grand Journal du 13 juin 2013 (hier). Sa présence ne se justifiait en aucune manière, sauf qu’il était là, sous le prétexte tiré en levrette par les cheveux malgré une calvitie assumée, que Pharaon était le premier élu de France gay à se marier avec son compagnon gay. On avait eu le premier couple de gays mariés, le premier couple  de lesbiennes mariées, manquait plus que le premier couple de gays avec un élu dedans, puis un rabbin, et on aurait fait le tour. Ok, on vous le dit cash : on comprenait bien que c’était effectivement une raison nécessaire et suffisante pour qu’il fasse l’objet d’une invitation sur le plateau d’Anal +, surtout que pendant la pause publicitaire, y’avait eu cette pub sur cette nouvelle crème de jour là, qui s’appelait Haute Tolérance
Donc Pharaon s’était marié et c’était cool, surtout que comme le hasard faisant toujours bien les choses, et particulièrement en période préélectorale, et entendez par là électorale, c’était justement la dauphine-de-Bertrand-ex-de-François, Anne Hidalgo, qui avait marié notre premier élu gay de la République. Historique ! Et remarquez le casting exceptionnel car outre le rôle de Parent 1 tenu par Christophe Girard, en Témoin 1 nous avions Bertrand Delanoë et en Témoin 2, Mazarine Pingeot, la fille de la figure tutélaire du PS, avec un S comme Solférino et un S comme Solutré mais sûrement pas avec un S comme Solution et encore moins avec un S comme Socialiste, vous avez tous reconnu François Mitterrand ou François Bitterand si vous connaissez la blague du génie à la grosse mitte...
Tout un symbole !!! Un vrai tableau de David et de Poussin réunis, à moins que ce ne soit  du Géricault ou du Courbet à s’arracher les cheveux, nous voulons bien évidemment parler de Julien, Julien Courbet…

Partageons notre exhibitionnisme pour tous (nous n'avons plus que ça)
Naturellement, Anne Hidalgo, n’avait pas raté cette si belle occasion d’apparaître en pionnière du Progrès, en résistante de première ligne face au fascisme pour tous, en publiant sur Twitter une photo prise par un sbire à la dérobée de cet événement parfaitement intime mais néanmoins pour tous ; Christophe Girard de déclarer sur le plateau de Denisot devant une France à nouveau pétrifiée par la Gorgone politicomédiatique : « Ce moment nous appartient. J’ai entièrement confiance en Anne Hidalgo par rapport à la publication de cette photo sur Twitter. » Heureusement, nous au CGB, on avait tous un master en contorsionnisme mental option Persée, et on savait bien qui c’était Christophe Girard, cet élu tellement socialiste et tellement de gôche, qu’il avait conservé son job/salaire chez LVMH (cette société de grande valeur de gôche), et cumulé avec sa fonction/indemnisation d’élu, arguant de ses, nous citons : « très gros besoins ».
Pharaon avait donc l’air d’un ravi de la crèche et c’était pas tellement compliqué de savoir pourquoi. Rentré chez Yves-Saint-Laurent en 1978, devenu directeur général en 1997 de l’entreprise du petit ami de Pierre Bergé, Pharaon fut nommé adjoint au maire de Paris en charge de la culture en 2001, alors on voudrait pas vous griller la suite du sitcom, mais d’après nos additions cabbalistico-holistiques et notre expérience en Santa Barbara, on voit Pharaon nommé Ministre de la Culture au prochain épisode ministériel…
To be continued, unfortunetely !

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Le son du jour... que dis-je... LE TUBE DE L'ETE !

Feat. Le Ministère Amer des Affaires sociales et de la Santé (crédité au générique).

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Michel Denisot quitte le Grand Journal : Reste in Pisse

9 ans à trifouiller du cerveau disponible
Michel Denisot, héros de la gauche parisianniste et boboïde mais néanmoins berrichon, ami de Sarkozy et amant de la ménagère de moins de 50 ans qui suce, quitte le Grand Journal. 
Le Monde (mais également Télépoche et Paris Match) est en deuil. Après 9 ans de bons et loyaux services à la tête du Grand Journal pour la Fnac, Virgin (ça n'a pas suffit) et probablement en subliminal Carrefour Market et toutes les têtes de gondoles de France ;
- après 9 ans de décérébration à coeur ouvert du public, de lobotomies bien pensantes et autres trépanations politiquement correct principalement opérées sur le public trentenaire et les 15/25 ans, mais on soupçonne des attouchements télékinésiques sur les cerveaux de mineurs de - 15 ans ;
- après 9 ans de mobilisation bisounoursière antifasciste pour tous, à faire sauter des actrices sur ses genoux du festival de Cannes à la soirée des César ;
- après 7 ans de promotion du journalisme d'investigation jean-michel-apathique ; 
Denisot prend sa retraite dorée à la tête de Vanity Fair, un magazine dont la cible sera éminemment populaire, c'est-à-dire des confins du Marais au VIIIème arrondissement de Paris.
Avec - 19% de parts de marché cette saison, Michel abandonne le navire Gland Journal avant qu'il ne sombre tout à fait tel un commandant de bord de Costa Croisières. On salue l'artiste !
Avec le départ de Michel, il faudra en faire tourner des tables et en appeler aux plus grands spécialistes de l'exorcisme pour ressusciter l'esprit Canal.
On croise les doigts en forme de crucifix pour que cesse enfin ce triste acharnement thérapeutique sur fantôme.  

Idée montage : Burne Puncher.

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Attention : article à chier…

Lire aux chiottes Tue
Ce matin, j’ai écouté Pascale Clark sur France Inter qui recevait un activiste d’Action Antifa Paris Banlieue. Ça faisait à peu près six siècles que je ne m’étais infligé une telle séance de flagellation mentale : écouter la radio. Ça a été dur. Surtout étant donné Pascale Clark. Et puis l’antifascisme…
On avait l’impression que Action Antifa Paris Banlieue, c’était une association reconnue d’utilité publique ; Pascale répétait sans cesse « vous êtes spécialisés dans l’action », « vous êtes dans la lutte concrète ». J’avais compris que ça se résumait à faire les soldes chez Fred Perry l’antifascisme et à fréquenter un bar de la rue des Panoyaux.
Juste après l’émission, entraîné par l’élan, l’énergie cinétique de ce mouvement masochiste, ou que sais-je, poussé par cette fascination du vide qui peut vous happer quand vous regardez en bas du haut d’une falaise, je lis un article de Nicolas Domenach sur le site Marianne 2. Ça, ça ne m’était jamais arrivé de la vie : voir à chaque round de l’émission ça se dispute d’Itélé cette inconsistance faite homme se faire fesser par un Eric Zemmour aux deux mains attachées dans le dos me suffisait amplement jusqu’alors…
Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas pu aller au-delà de l’introduction.
Pour être tout à fait précis, je n’ai pas même pu aller au bout de l’introduction.
« On n’oubliera pas ce visage en noir et blanc qui est celui de nos enfants ou de notre enfance. On n’oubliera pas ce prénom de générosité, Clément, dont le destin a été si tragiquement interrompu. »
En deux phrases clichés, Nicolas m’avait envoyé aux chiottes évacuer une bonne chiasse des familles.
Avec Nicolas Domenach : deux phrases suffisent.
Deux phrases de Domenach, c’est deux phrases de trop.

Mon corps n’a donc pas supporté le cocktail France Inter/Marianne 2. Ça a fait des trucs à l’intérieur de mon ventre, transformer mon tout beau transit intestinal en chiasse, torrent fécal, crue de merde ! Tel un processus holistique d’harmonisation de ce que mon corps perçoit des productions de ces médias de masse de merde et de ce que je produis dans mon duodénum et compagnie. Je vérifiai ainsi la véracité de l’expression « ils me font chier », cette dernière gagnant ses lauriers Fred Perry de dicton estampillé bon sens paysan près de chez vous…
Certifié conforme par les experts du CGB.
Il faut dire que couchée sur le papier-Q, l’équation n’avait décidément rien d’ésotérique : Pascale Clark + Nicolas Domenach = gros caca liquide…
Ainsi, pour la première fois de ma vie je me retrouvai à réfléchir aux toilettes, et par le miracle d’une association d’idées fulgurante, je décidai de répondre à cette question qui en réalité taraude l’humanité entière : pourquoi les mecs lisent-ils aux toilettes - on les affuble plus souvent qu'à l'accoutumée du qualificatif de chieuses, mais tout le monde sait bien que les femmes ne savent pas lire - et non pas pourquoi skins et redskins ont exactement les mêmes goûts vestimentaires et musicaux ?...

Qu’est-ce qui pousse la gent masculine à cette geste coprophile  ? Quelle obscure force anale relie la lecture aux déjections ? Entre-t-on en communication directe avec le Cosmos lorsqu’on lit aux chiottes ? Se retrouve-t-on illuminés par le BigBang et la Chute réunis ? Suis-je un sous-homme si j’ai horreur que la merde me sèche au cul ? La lecture aux chiottes, en termes de méditation, est-ce plus performant que le taï chier et le chie conq réunis ? La lecture est-elle un genre de laxatif ? Interview des membres du CulturalGangBang en tant que représentants officiels des derniers hommes, sur cette question éminemment interrogative…

On sait pas si Nicolas lit aux chiottes, 
mais il y écrit c'est sûr...
- Quand je lie aux chiottes et que je chie, j’en profite pour me branler en même temps…
Paracelse nous regarde les yeux dans les yeux tel un Cahuzac à strabisme des familles : un œil sur nous, l'autre dans une banque suisse ; ses mains sont croisées de dessus le bureau ; elles se malaxent comme pour se rassurer, évacuer une certaine tension, de celles inhérentes à tout type de confession. Tout le monde, et le silence avec, semble tout à coup se demander si Paracelse s’est lavé ses mains au sortir de son marathon du matin quotidien dans les toilettes de la rédaction : les matières fécales et l'urine, passe encore (nous ne sortons au restaurant que dans les magasins Ikéa et mangeons des cacahuètes dès qu'un festivus fait péter un Ben & Nut pour inaugurer une bitte de trottoir), mais avec son sperme en sus, ça ferait beaucoup de Paracelse ingurgité chaque matin. Lucide, Paracelse, auteur au CulturalGangBang mais également mercenaire pour les Black Water, ajoute, alors qu’il nous vient des images contorsionnistes de Para et la déesse indienne aux mille bras Avalokitesvara (quel que soit l’ordre des lettres et des syllabes de ce nom maudit) :
- Freud dirait que le stade anal se confond chez moi avec le stade oral, donc que je rêve de manger mon caca.

Malaise au CGB… Des regards à balai à chiotte dans le cul se bousculent, gênés.

- Quel vieux pervers ! Si Freud me demandait pourquoi je lis et me masturbe en même temps que je fais caca, je répondrais qu’il ne faut pas qu’il prenne ses fantasmes pour ma réalité…
- Moi je lis pas dans les chiottes. Mais je chie dans les bibliothèques…

C’est Beboper qui vient de littéralement s’exprimer au sens littéral. Les regards convergent vers la paire de lunettes de la rédaction. On comprend instantanément ce qu’il voulait dire dans ses papiers sur le principe de Transparence, que même dans une démocratie, c’était pas sain de tout savoir, blabla. Là, ça fait peur. On est terrorisés de partout. C’est comme si Paracelse avait débouché la plomberie de tout refoulement à la conférence de rédaction du matin.
- Suis-je un inverti ? interroge-t-il dans un éclair introspectif autoflagellatoire qui brûle parce qu’il éclaire. On se croirait dans un groupe de parole du genre des chieurs anonymes, sauf qu’ici tout le monde porte un pseudo et se revendique pseudo-chieur

Littérature re-Laxative
Le meilleur d’entre nous pour ce qui est d’être chiant prend le relai dans un silence de cathédrale, c’est à dire non troublé par quelque Femen ou suicide d’écrivain d’extrême droite. DT :
- Moi, je lis vraiment jamais aux chiottes.

Tout le monde se palpe les bras, les jambes, devant ce crash syntaxique comme les vulgaires victimes survivantes de quelque accident d’avion.

- Personne n’a été blessé ? s’inquiète Beboper alors que DT poursuit :
- Si, des fois, il m'arrive de lire une notice d'un truc qui passe au moment même où je sors ma merveille vouée à disparaître, et je pense que c'est pour ajouter au plaisir béat de la chose, pour se vider la tête en même temps que les intestins.

Une nouvelle fois, le CGB se demande s'il n'y a décidément rien à tirer de DT, à part la chasse, quand il ajoute, nous redonnant quelque espoir :

- Mais je suis pareil que Beboper : j'adore chier dans la bibliothèque municipale de ma ville ; elle est en face d’une splendide cathédrale. J'ai pas vu sur le monument, mais le coeur y est…

Paracelse interroge pourtant :
- DT, tu organiserais un suicide collectif de toi tout seul à la gloire du CGB dans cette cathédrale ?
- Dans mon bain principalement… lâche alors comme une pêche sonore Gabriel Fouquet, directeur de la publication du CGB, dont nous nous apercevons qu’il s’est replié sur lui-même en position fœtale, l’équivalent pour tout membre du CGB de la position latérale de sécurité.

No Comment.
Tout le monde est coi :
- Quooooi ? envoie Para.
- Lire, non pas chier dans mon bain bande de connards ! s’exclame le Grand Timonier Cégébien, ponctuant son point d'exclamation (...) d'un double claquement de table pourvoyeur de redressement bustier. Je suis mondialement connu pour mon amour des bains, ça fait un peu partie de ma légende auprès de notre public : le monde entier. Dans certains appartements que j’ai habités, y’avait pas de baignoire, que des douches, notamment dans les centres d’hébergement pour les cas sociaux, que j’ai beaucoup fréquentés. J’étais très malheureux… Vous n’auriez pas une petite pièce pour que je reste propre ? Je vais pas vous mentir c’est pour acheter des croquettes au chien.

Une bouteille de vinasse avariée roule tout à coup au sol. Tandis que chaque membre du CulturalGangBang semble expérimenter comme pour la première fois une sorte de sentiment de compassion, il explose :

- Et non, je ne chiais pas dans la douche !

Nouveau malaise. Le sujet semble décidément épineux et réveiller en chacun des peurs ancestrales ou pratiques inavouables.

Aux chiottes le CGB fait comme Zappa : 
il se concentre.
- À part des douches qui feraient à la fois chiottes turques, je ne vois pas qui oserait chier dans sa douche, quand même ?! rétorque avec toute la pertinence qui le caractérise Paracelse, Beboper de rebondir :
- Autant je pourrais comprendre qu'on lise sous la douche, autant je ne conçois pas qu'on chie dans un bain. La baignoire qui fait chiottes reste à inventer. Messieurs les designers ! Ah enfin les cafés !!!

En effet, Xix, notre expert en tendances, mais dont le rôle fondamental au CGB consiste à faire le café, arrive de la cuisine plateau en main.

- J'ai vu un reportage à la télé qui dit que bientôt on boira l'eau recyclée de nos toilettes... De plus, d’après mes prévisions, vos horoscopes du jour, et un article extrêmement intéressant de la revue XXI titré Numérique ou Papier : sans la presse on va tous mourir, l’usage de l’iPad aux toilettes devrait dépasser celui du PQ d’ici 2017…

Les reproches fusent dans les regards. On entendrait un moine Shaolin faire une démonstration de tuerie à mains nues sur des mouches qui tenteraient de troubler le silence en volant. Du coup, Xix, dont le superpouvoir est de casser l’ambiance, tente comme tous les matins une manœuvre désespérée pour se rattraper :

- Euh, vous allez me dire des nouvelles de ce nouveau parfum Nespresso : l’Enculato.

Bruit de chasse d’eau.
Skymann sort des toilettes.
- J’étais aux chiottes, je lisais Libé, j’ai raté un truc ?

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