Les droits du Rom et du citoyen


Nous sommes tous des agents provocateurs de Roms
77 % des Français approuvent les propos de Manuel Valls sur les Roms lorsqu’il assure que « l’intégration ne peut concerner que quelques familles » et  qu’« il n’y a pas d’autre solution que le démantèlement des campements et les reconduites à la frontière ». Un sondage choc qui ne peut que nous rappeler les heures les plus sombres de notre histoire nauséabonde, colonialiste, collaborationniste, esclavagiste, déportatrice et on en passe. Nous avons rencontré Virginie Penteraide, sociologue spécialiste de la question Rom depuis jeudi dernier, quand trois Roms ont tenté de s’intégrer dans son compte en banque mais également dans ses poches et dans son sac à main. Un témoignage coup de poing.

CGB. Bonjour Virginie Penteraide. Vous venez d’être victime d’une agression par trois jeunes Roms alors que vous retiriez de l’argent à un distributeur automatique de billets à Montrouge. Racontez-nous votre mésaventure…
Virginie Penteraide. Je vous arrête tout de suite. Ce n’était absolument pas une agression ou une quelconque tentative de vol, mais bien la réponse à une odieuse provocation de ma part.
En réalité, je suis la seule fautive. Les faits parlent d’eux mêmes, et je suis persuadée que vous en conviendrez. Car la vérité, c'est que j’ai sournoisement invité ces trois jeunes Roms à passer à l’acte en pénétrant seule dans le sas sécurisé de ma banque pour effectuer un retrait au distributeur automatique. Les trois jeunes étaient là, attendant innocemment que le temps passe sous l’œil de caméras de vidéosurveillance qu’heureusement personne ne regarde.
C’est alors que j’ai dérapé : je me suis dirigée vers un distributeur et…
Et…
Excusez-moi, j’ai peine à trouver les mots étant donné la honte et le dégoût que m’inspire mon comportement.
Et…
Et j’ai composé mon code secret, voilà, je l’ai dit, j'avoue tout !...
Les deux Roms les plus jeunes, adorables bambins aux faux airs de piranhas déchaînés à la vue d’une goutte de sang, m’ont alors poussée tout en essayant de retirer un maximum d’argent. Une réponse naturelle, que tout Rom aurait eu face à cet odieux et déloyal stimulus...
Malheureusement, devant ma résistance fortuite, le troisième petit enfant Rom - un ado à peu près âgé de 17 ans - a alors sifflé la retraite, me laissant désolée, désemparée, et totalement désorientée…

Tentative d'intégration dans la société française via un sac à dos chinois
Tentative d'intégration dans la société 
française via un sac à dos chinois
Votre résistance fortuite ? Nous ne comprenons pas. Pourriez-vous préciser votre pensée ?
Bien évidemment. Je parle de résistance fortuite, car en cas d’agression, ce n’est pas notre cortex qui répond, mais notre cerveau reptilien. Malgré tous nos efforts pour conditionner les esprits, le cerveau reptilien, héritage de centaines de milliers d’années d’évolution, fait malheureusement encore parfois de la résistance. Mais nous avons bon espoir de réussir un jour à casser définitivement cet outil régressif et rétrograde, qui fut paradoxalement l’instrument privilégié de la survie de l’homme. Quotidiennes sont d’ailleurs les preuves - dans les rubriques des faits divers - qui nous démontrent que les efforts de nous autres sociologues payent : passivité devant des agressions, déni de réalité, répression des tenants de l'autodéfense, élection de Présidents de la République socialistes sans charisme, l’homme occidental, et particulièrement le Français, devient un animal pacifié, bienpensant, civilisé, bien dressé, comme un animal de cirque, ratatiné, aveuglé, assourdi et muselé, capable de plus en plus de tolérer jusqu’à l’intolérable. Nous progressons.
Chacun, c’est-à-dire l’autre, n’a-t-il pas droit au bonheur, à son petit billet ?!…
J’ajouterais à ma décharge dans l'affaire qui nous intéresse, qu’une fois le contrôle repris sur mon cerveau reptilien, j’ai essayé de rattraper mes trois jeunes Roms en brandissant une liasse de 400 euros, le retrait maximum autorisé à un DAB. En vain. Mais faute avouée, culpabilité à moitié pardonnée…

Nous en déduisons que vous pensez, a contrario de la majorité des Français, que les Roms peuvent s’intégrer en France ?
Naturellement, et les propos de Manuel Valls stigmatisent de manière honteuse ce peuple faible et malaimé, qui n’a jamais réussi à s’élever, dans aucune société et à aucun moment que ce soit, victime éternelle qu'il fut de la stigmatisation. Les fameux voleurs de poules ! Mais les voleurs de poules, ça n'existe pas ! D'une, parce que déjà, il n'y a plus de poulailler en France et que de deux... Enfin bref, veuillez pardonner ma digression indignée. Je reprends.
Je suis persuadée que si nous allouions pendant une centaine de siècles tout le budget de la France à cette ultime noble cause, probablement la terminale de l'humanité, que constitue l’intégration des Roms dans la société française, c'est-à-dire leur sédentarisation et leur uniformisation, c'est-à-dire la disparition de leur culture d'arriéré... Euh, pardonnez-moi. Je reprends. Où en étais-je ? Oui, c'est cela : tout en leur ménageant une sorte de réserve naturelle juridique, qui conviendrait par exemple que le vol de sac à main est un emploi à part entière pour les Roms, qui peut tout aussi bien et surtout s’exercer le dimanche, ou que le cambriolage est une activité pénible, aux horaires de nuit non rétribués à leur juste mesure, nous réussirions là où tout le monde a échoué.
Nous ferions mentir l'Histoire entière, nous inverserions son cours.
D’ailleurs, les chiffres parlent d’eux-mêmes : avec 17 000 Roms en France, soit 0,03 % de la population, ils sont représentés à hauteur de 10% dans les affaires qui intéressent nos tribunaux parisiens (chiffres donnés par Léa Salamé sur Itélé). Ainsi, conscients comme tout le monde, et surtout comme la totalité des délinquants en France, que la majorité de nos juges relèvent du syndicat national de la magistrature, les Roms sont en réalité parfaitement au fait qu'ils vont grâce à leurs menus larcins, pouvoir bénéficier de mesures éducatives ou de rappels à la loi instructifs - quand ce n'est pas d'un voyage bonifié aux frais du contribuable, histoire de se ressourcer au pays. Ce phénomène atteste à mon sens d’une réelle volonté de s’intégrer à notre société. Nous nous devons de répondre positivement à cet enthousiasme.
Cette question ne relève donc que d'un problème de moyens.
Mettons de côté notre fierté archaïque et disparaissons bien cordialement toujours plus avant.

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Nouvelles de la mode


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Le morceau du jour qui fait ses courses à Nairobi

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Les quenelles de la honte




Le président
Madame et messieurs. Vous êtes appelés devant ce tribunal en tant qu’experts, pour apporter tous les éclaircissements techniques sur l’affaire que nous jugeons aujourd’hui. Je ne crois pas devoir vous rappeler l’extrême gravité de la chose jugée ici. A travers ce tribunal, c’est le pays tout entier qui attend des réponses. Nous vous demanderons d’abord de vous présenter. Madame ?
Nassima Chenalfi
Je m’appelle Nassima Chenalfi, j’ai vingt-neuf ans. Je suis propriétaire d’un salon de prestations de services
Le président
Plus précisément ?
Nassima Chenalfi
…Prestations de services de relaxation
Le président
Plus précisément ?
Nassima Chenalfi
Relaxation horizontale…
La Défense
Madame Chenalfi veut dire par là qu’elle suce des bites.
Le Président
Vous sucez des bites !?
Nassima Chenalfi
Pas seulement ! Nous apportons à notre clientèle une gamme de prestations construites sur un diagnostic partagé, au regard de ses besoins, de son budget mais aussi des innovations induites par nos investissements Recherche & Développement. Nous délivrons par exemple un panel de trente-huit massages de types différents, issus des cultures du monde, dans une démarche radicalement équitable.
Le président
Avant ou après le suçage de bite ?
Nassima Chenalfi
Avant, monsieur le Président ! Le massage, c’est toujours avant. Ha, et j’oubliais : dans mon métier, on a l’habitude de m’appeler Cindy.
Le président
Très bien, Cindy. Au suivant de ces messieurs.
M. Branquy de la Fouaf
Jean-Eudmond Branquy de la Fouaf, psycho-sociologue, docteur en psycho-comportementalisme comparé. Je suis entre autres l’auteur de « Nazisme et démocratie », de « La menace fasciste dans les couloirs de bus » et du « Parc d’attraction hitlérien », un roman réaliste…
La défense
Bigre !
 

Kevin Bobichon
Quant à moi, je m’appelle Kévin Bobichon et suis diplômé de nombreuses grandes écoles, tant que leur énumération complète risquerait de devenir fastidieuse. Sachez en tout cas qu’en dehors du permis de conduire, tous les examens où je me suis présenté ont été avalés haut la main. Quelque sujet que nous abordions, je sais de quoi je parle.
Le président
Bien. La question que nous jugeons aujourd’hui est celle-ci : la quenelle de Monsieur Dieudonné M’Bala est-elle d’essence nationale-socialiste ? Nous vous avons mandés pour nous aider à trancher la chose. Qu’en pense l’accusateur public ?
Le procureur
Eh bien, votre honneur, je crois que l’avis de monsieur M. Branquy de la Fouaf, lèvera promptement toute ambiguïté.
M. Branquy de la Fouaf
Inutile de rappeler à la cour ce que fut le salut nazi : chacun porte en lui le souvenir effrayé des ravages que le Mal a infligés au monde. Si je n’ai pas été déporté moi-même, étant né bien après la guerre, je suis tout de même l’arrière arrière-petit-fils de l’ami d’un homme qui a failli passer trois jours en garde-à-vue dans un commissariat du Limousin. Trois jours, vous rendez-vous compte ?
Le président
Nous compatissons, monsieur l’expert, et tenons à déclarer aujourd’hui que nous n’oublierons jamais les victimes de toutes les guerres !
M. Branquy de la Fouaf
Merci. Pour en venir au cœur de la question du jour, je puis avancer ceci : les analyses que nous avons faites des photos de quenelles dieudonniennes sont formelles : il s’agit bien d’un salut nazi !
Le président
Soyez plus précis
M. Branquy de la Fouaf
Le bras est tendu, votre honneur : que demander de plus à un salut nazi ?
La défense
Que le bras soit tendu vers le ciel, peut-être ?
Le procureur
Détail ! Un bras tendu vers le sol, c’est déjà la marque du nazisme !
M. Branquy de la Fouaf
Je confirme : n’oublions pas que le sol, ce sont aussi les enfers, les catacombes, la mort, c’est-à-dire rien d’autre que le royaume du nazisme ! Saluer le sol, c’est saluer Thanatos, c’est inviter à s’y soumettre, c’est menacer de réveiller les forces ténébreuses, c’est tendre la main à Belzébuth !
La défense
Monsieur le Président, pouvons-nous rétablir la raison dans ses droits devant ce tribunal ?
Le président
Je ne vois pas en quoi la raison a été menacée jusqu’ici… Croyez-vous que le nazisme soit une petite chose, aujourd’hui, en France ?
La défense
Oui, justement. Et comme le diable qui vient d’être évoqué, je doute même fortement qu’il existe !
Le Procureur
Vous n’avez pas le droit ! Mettre en doute l’existence du nazisme, c’est insulter le… c’est mépriser les… heu… c’est, enfin, j’veux dire…

Un silence gêné suit le bafouillis du proc en chef. Un greffier garde la bouche ouverte et, comme dans une vidéo en « pause » sur un magnétoscope de 1979, seule une de ses narines frémit. Blême, Dieudonné est coi. Il semble avoir perdu du poids. Mais en fait, non. Le Président se rajuste une couille vite fait, si discrètement que personne ne remarque la satisfaction qui déride son faciès.


La défense
Bien ! Pouvons-nous revenir à ces fameuses quenelles, monsieur le Président ? Puis-je demander à monsieur Bobichon de nous éclairer sur ce point ?
Le président
Faites !
Kévin Bobichon
Je crois être en mesure de démontrer à ce tribunal que la quenelle, dans sa version moderne, n’est rien d’autre qu’un succédanée copulatoire. Il s’agit d’une métaphore gestuelle mimant l’immixtion d’un artefact tubulaire dans l’arrière-corps d’un contradicteur.
Le président
Si je comprends bien, vous voulez dire une bonne enculade ?
Kévin bobichon
C’est cela même.
Le président
Comment ça ? Une enculade, là, en plein tribunal ?
Kévin bobichon
Symbolique, mon Président, symbolique l’enculade !
M. Branquy de la Fouaf
Qu’est-ce qui vous permet d’être aussi péremptoire, cher collègue ?
Kévin bobichon
L’expérience ! J’ai reproduit en laboratoire les effets d’une bonne quenelle épaulée, et mes cobayes ont été formels, c’est une enculade. Leurs culs en témoignent, d’ailleurs, et peuvent être présentés à ce tribunal en cas de besoin.
Le président
Nous verrons en temps utile.
Kévin Bobichon
Une quenelle de qualité, voyez-vous, se pratique à deux mains : une main tendue pointe vers le sol, allonge le bras dans un geste démonstratif ; l’autre main coupe ce bras à hauteur de l’épaule, pour marquer la limite extrême de la pénétration symbolique.
La défense
Vous voulez donc dire qu’un quenelier qui connaît son affaire adresse un message enculatoire symbolique à son interlocuteur ?
Kévin Bobichon
Faute de mieux, évidemment.
Le procureur
Monsieur l’expert, pouvez-vous être plus précis ? Comment un geste d’une telle ampleur peut-il signifier une chose aussi délicate qu’une enculerie ?
Kévin Bobichon
Souvenons-nous des bras d’honneur de nos camionneurs, tout simplement. Monsieur le Président, vous prenez parfois les départementales ?
Le président
Jamais. Je déteste les routes départementales.
Kévin Bobichon
Eh bien, si vous les empruntiez, vous sauriez que des camionneurs irascibles y pratiquent encore – trop rarement hélas, ce geste français entre tous, le bras d’honneur. A la faveur d’un dépassement, d’un freinage brusque ou d’une queue de poisson, le bras velu du travailleur routier s’élève dans l’air pour intimer à l’automobiliste le conseil d’un voyage de détente en Grèce. Or, ce bras d’honneur n’a rien de délicat. Il n’est ni féminin, ni subtil, ni respectueux de l’environnement. Il signifie brutalement « va te faire enculer », c’est tout.
Le président
Le parallèle me paraît valide. Monsieur le Procureur, lui, semble dubitatif ...
Le procureur
Je dubidate. Je dubidate énormément ! Quel rapport entre un bras d’honneur et une quenelle ?
Kévin Bobichon
Le bras ! Coudé dans une circonstance, tendu dans l’autre. Fantaisie des artistes, qui renouvellent pour nous l’irremplaçable outil qu’est le langage mimé !
Le procureur
Mais êtes-vous sûr que le prévenu veuille vraiment que ses ennemis aillent se faire enculer ?
Kévin Bobichon
C’est évident. La quenelle, de forme oblongue, lisse et fraîche comme un bras de camerounais, est l’image idéale pour symboliser un gros zob.
Le président
Soit. Mais l’autre main, qui vient s’appuyer sur l’épaule, j’avoue ne pas comprendre…
Kévin Bobichon
Ha, l’autre main… ordinaire vantardise des mâles. Elle simule la longueur du chybre censément enfoncé dans le cul du saligaud d’en face, monsieur votre honneur. Une quenelle avec une main posée à mi-bras est le signe d’un esprit mesuré et encore ouvert au dialogue. En revanche, la quenelle épaulée, que la main définie « longue comme le bras », s’enfonce symboliquement dans les culs rétifs jusqu’à la garde. C’est la plus redoutable !
M. Branquy de la Fouaf
Les nazis aussi étaient redoutables !
La défense
Je ne le vous fais pas dire : quelle bande d’enculés !
Le président
Monsieur l’avocat, je vous en prie. Nous sommes ici pour trancher un problème sérieux. Monsieur l’expert, ne pourrait-on pas voir une équivalence entre « Heil Hitler » et « dans ton cul » ?
Kévin Bobichon
Je ne suis pas sûr que nos amis homosexuels apprécieraient la comparaison. Non, monsieur le Présideur, il suffit de regarder une quenelle simplement, avec les yeux de l’enfance, pour voir comme dans une vitrine éclairée qu’il s’agit d’un manche, d’un goumi, d’un braquemart de circonstance qu’on adresse à l’adversaire.
Le procureur
Mais il est parfaitement indigne d’enculer ses adversaires !
La défense
Je vous suivrai sur ce point : un gentleman accompli réserverait cela à ses seuls amis. Mais peut-on exiger ce genre de subtilité d’un homme qui, je vous le rappelle, n’est blanc qu’à moitié ?

Un bref brouhaha bref s’élève : l’assistance opine du chef comme un sodome.

Le président
Madame Cindy, que pouvez-vous nous dire qui aiderait ce tribunal à trancher ?
Cindy
La quenelle, on peut dire que c’est une nouveauté, par chez nous. On n’en avait jamais entendu parler avant, mais depuis quelques années, on ne nous demande plus que ça… Ha, on n’a pas un métier facile, il faut suivre les évolutions sociétales…
Le président
On vous en demande ? Expliquez-nous cela.
Cindy
Oh, ce n’est pas compliqué à expliquer. Des messieurs viennent nous voir et nous demandent de se faire glisser une petite quenelle…
La défense
Je fais remarquer que c’est l’expression consacrée, utilisée depuis toujours par mon client !
Cindy
La première fois, j’ai pris ça pour une perversion charcutière, un fantasme de traiteur. Vous savez comme on est ? On cherche toujours à compliquer ce qui est simple. En fait, il s’agissait tout bonnement de sodomie.
Le procureur
Le premier client qui vous a demandé ça n’était-il pas nazi ?
Cindy
Non, il était alcoolique.
Le procureur
Mais, savez-vous au moins ce qu’est un nazi ?
Cindy
Je suis pas bien sûre…
M. Branquy de la Fouaf
C’est un homme en uniforme, avec une casquette, et un bras tendu.
Cindy
Ah, oui… des hommes en uniforme, j’en vois passer assez souvent, et qui demandent des quenelles aussi…
Le procureur (se tournant vers le président)
Ah !
Cindy
Des gens très gentils par ailleurs, bien polis, bien discrets. Des policiers.
Le président
Comment !? Des policiers ?
Cindy
C’est cela même.
Le président
Des policiers vous demandent des quenelles ?
Cindy
Des policiers, oui. En uniforme, toujours. Et des gardiens de cimetière aussi.
M. Branquy de la Fouaf
Tous les corps constitués sont infestés ! Les nazis sont parmi nous !
La défense
Meunon, il y a simplement des enculés partout…
Le président
Madame Cindy, pratiquez-vous les quenelles vous-même ?
Cindy
Je suis une bonne chef d’entreprise : je sais déléguer. Mais je peux assurer que mes clients sont satisfaits. D’ailleurs, ils reviennent.
Le président
S’il fallait résumer, diriez-vous qu’une quenelle, c’est toujours dans le cul ?
Cindy
Oui, c’est dans le cul.
La défense
Dans le cul ?
Cindy
Dans le cul.
La défense
Monsieur le procureur, vous avez entendu ? Elle a dit dans le cul !
Le procureur
J’ai bien compris : dans le cul.

L’assistance refait le même brouhaha que tout à l’heure, car elle ne connaît pas les vingt-sept brouhahas légaux autorisés dans les tribunaux. Le président se tourne vers ses deux adjoints, qu’il semble consulter. En fait, il en profite aussi pour caler un rendez-vous sur le terrain de golf mercredi prochain.
Le jugement va être rendu promptement. Il est imminent. Il ne saurait tarder. Il est là. C’est comme si on l’entendait déjà.
Les journalistes présents sur le banc affichent des mines graves. Personne ne sait pourquoi.
Une journaliste frais émoulue d’une école de merde demande à sa voisine ce que c’est, au juste, que les heures les plus sombres de notre histoire. « C’est pour un papier, genre », dit-elle.
Le prévenu joue des pouces sur son I-phone. Il répond par SMS à une chaîne de télévision iranienne en en profitant pour faire une pub énorme pour son dernier spectacle.
Soudain :

Le président
Bien ! Jugement est rendu. Après avoir entendu les parties et pris l’avis des experts, le tribunal s’est fait l’idée la plus juste de la manie quenellienne du prévenu. Il considère que si les quenelles de monsieur M’Bala portent symboliquement atteinte au fondement de ses adversaires, elles ne semblent pas menacer ceux de la république. A ce titre, monsieur M’bala, est libre de continuer de queneller. Il peut quitter librement cette enceinte. Nous le retrouverons cependant la semaine prochaine en ce même tribunal pour traiter une nouvelle plainte portant sur sa moustache, qui dissimulerait sous son abondance une autre moustache, plus petite, moins large, et de sinistre mémoire. Monsieur M,Bala, vous êtes d’ailleurs tenu de ne pas vous raser avant que la justice se soit prononcée.

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Gauchistes : même les ONG humanitaires n’en veulent plus



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Le survivalisme est dangereux pour la santé

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EPCOT : le totalitarisme à oreilles de Mickey

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EPCOT est le nom d’un parc d’attractions Disney parmi d’autres, situé en Floride et créé dans les années 80. Mais à l’origine, c’était le nom d'un projet relativement sérieux de ville utopique voire de modèle de société, élaboré par Walt Disney dans ses dernières années : Experimental Prototype Community of Tommorrow.

Je reproduis ici des extraits du dossier qui en parle dans le numéro 6 de France Culture Papiers :

« C'était pour Walt Disney un projet complètement neuf, celui d'une cité du futur dans laquelle une communauté de quelques dizaines de milliers de personnes pourrait vivre avec des règles assez strictes. Il s'agissait plutôt d'un projet d'urbaniste que de promoteur de parcs d'attractions. On y retrouve un peu tout à la fois : le plan de ville radioconcentrique, la ville climatisée, la ville parc d'attractions, la ville centre commercial, tout cela se mélange dans une sorte de bouillie conceptuelle peu digeste. Disney, en vérité, ne souhaitait pas seulement maîtriser l'environnement urbain, il souhaitait également infléchir, de façon assez profonde, l'organisation sociale de la ville même, et ce sous trois aspects.
  • Pour commencer, il tenait à ne laisser accéder à EPCOT que des personnes employées. Les 20 000 habitants se devaient de tous occuper un emploi, cela signifiait que chômeurs et retraités seraient contraints de quitter la ville. Une idée qui, d'après Walt Disney, devait assurer le renouvèlement perpétuel de la population.
  • Deuxième condition, tous les habitants d’EPCOT devaient être locataires, de façon à laisser la propriété à la seule Walt Disney Company. Cela devait les priver du droit de vote, réservé aux seuls propriétaires et laisser à la Walt Disney Company toute latitude pour gérer et entretenir EPCOT.
  • Dernière condition, Disney avait prévu de faire de la ville d’EPCOT une espèce de grand parc industriel conçu en partenariat avec les grands conglomérats et les grandes industries américaines de l'époque, tels IBM , US Steel, etc. Ces grandes entreprises devaient également utiliser la communauté d’EPCOT comme un gigantesque marché-test où seraient mis directement en vente les produits développés sur place, lesquels seraient donc achetés, puis testés par les habitants de la ville.
Walt Disney destine principalement EPCOT à ses employés et il veut que cette ville soit conçue comme un parc d'attractions où l'on viendrait visiter le mode d'habitat idéal des personnes qui travaillent pour lui. Il pousse le concept des company towns (ces villes faites par des industriels pour leurs employés) encore beaucoup plus loin, notamment avec le projet de faire visiter la ville : c'est l'idée que les gens eux-mêmes vont constituer l’attraction. Au point que Walt Disney imagine (même si l’idée est finalement abandonnée) de leur faire porter des costumes particuliers ou de légiférer sur les comportements, de sorte qu'ils apparaissent comme des êtres humains idéalisés se mouvant dans un parc d'attractions habitable»
« Nous pensons qu'il nous faut commencer à zéro sur une terre vierge pour construire un nouveau type de communauté. EPCOT, c'est cela, un nouveau type de communauté expérimentale qui sera toujours en devenir. Elle ne cessera jamais d'être un modèle de l'avenir où les gens mènent une vie qu'ils ne peuvent trouver nulle part ailleurs. Tout, à EPCOT, sera destiné aux gens qui vivront, travailleront et joueront ici et à ceux qui, du monde entier, viendront les voir ». - Walt Disney
Cette lubie de doux dingue ainsi exposée permet d'entrevoir l'idéologie capitaliste d'alors comme une véritable rivale du totalitarisme socialiste, tant dans ses moyens que dans ses ambitions. Il est dit dans le dossier de France Culture que le projet EPCOT « ne sera pas réalisé sous cette forme » après le décès de Walt Disney ; et on peut se demander : sous quelle autre forme a-t-il donc été effectivement réalisé ? EPCOT n'existe-t-il pas aujourd'hui de manière plus subtile, plus vaste, plus profonde, que sous la forme du parc d’attractions floridien qui porte son nom ? Et comme je n'aime pas les articles qui finissent par une question, je dirais : "si".

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Clash Finkie / Yoyo Castel

Grâce aux archives du CGB revivez le clash testostérone entre Alain Hulk Finkielkraut et Yoyo Boussoumah (sosie officiel de Robert Castel) ! Enjoy bande de boloss !
Clash Finkie / Boussoumah par Culturalgangbang

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Archischmock t'explique l'éco !

Sur France-Culture, sur Europe 1, sur BFM Business, des économistes "décryptent" l'action du gouvernement, et la replacent dans le contexte mondial.
Nous, on préfère Archischmock !




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Robotique humaine

Au delà d'un sentiment de vive consternation, je défie quiconque de ne pas se marrer !

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L'image ne ment pas - 3


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L'image ne ment pas - 2

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Alerte à la quenelle - ceci est un message du Ministère de l'Agriculture

Comment arrêter la contamination ? Après le scandale provoqué par les photos circulant sur le net de militaires français effectuant le salut nazi de la "quenelle", c'est au tour du secteur médical d'être touché. C'est un journaliste du Nouvel Observateur, en vacances dans le Limousin, qui a levé l'affaire, prenant sur le fait un vétérinaire de la région en train de faire - en plein jour - un salut fascisant plus ou moins inspiré de celui de l'humoriste antisémite.

Un geste bien désolant...

Le cliché est terrible et éloquent, le sourire manifestement narquois, et l'exploitant qui laisse faire ne semble pas choqué outre mesure. Et si la "quenelle" qui fait tant rire les fanatiques de Dieudonné et d'Alain Soral était, bien plus qu'un épiphénomène, une peste en train de gagner tout le secteur de la médecine animale ?
 
Par mesure de prévention, le Ministre de l'Agriculture a demandé l'abattage systématique des cheptels bovins du département. On demande également aux populations civiles de rester autant que possible chez soi jusqu'à ce qu'on ait écarté l'hypothèse d'un virus. 

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Le commerce est satanique

Le commerce est, par son essence, satanique. Le commerce, c’est le prêté-rendu, c’est le prêt avec le sous-entendu : Rends-moi plus que je ne te donne. L’esprit de tout commerçant est complètement vicié. Le commerce est naturel, donc il est infâme. Le moins infâme de tous les commerçants, c’est celui qui dit : «Soyons vertueux pour gagner beaucoup plus d’argent que les sots qui sont vicieux». Pour le commerçant, l’honnêteté elle-même est une spéculation de lucre. Le commerce est satanique, parce qu’il est une des formes de l’égoïsme, et la plus basse, et la plus vile.
Mon cœur mis à nu, Charles Baudelaire

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L'image ne ment pas- 1


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Lilian bientôt dans l'Amour dans ton QHS saison II ?

Retrouvera-t-on le champion du monde Lilian Thuram dans l'émission culte l'Amour est dans ton QHS spéciale people à la main légère ? (Bertrand Cantat, Khaled et Thomas Piketty sont également annoncés)

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Suicidez-vous !





Communiqué : France-Culture et la fondation Jean Jaurès jouent un jeu dangereux. La récente publication d’un ouvrage affichant les noms de Mauroy, Hollande, Désir et Aubry en sa page de couverture (sans oublier Michèle Cotta) ne constitue-t-elle pas une pure incitation publique au suicide ? Ne relève-elle pas clairement de l’article 223-13 du Code pénal ? A-t-on le droit de suggérer, par une image, qu'une vie socialiste consiste à jouir d'un parterre de roses dans un parc sécurisé, loin des périphériques et de la crasse répandue ?
Et nous, avons-nous le droit de laisser faire ce genre de choses, quand on sait qu’un individu un peu faible, un adolescent égaré, une femme enceinte, un sanpapié, est susceptible d’ouvrir innocemment l’ouvrage et de voir, sans avertissement, s’étaler devant lui l’obscénité au bras de la torpeur ?

Nous demandons à tous les hommes de bonne volonté et à tout individu responsable d’interpeller son maire, son député (c’est souvent la même personne), pour que cesse cette provocation, et que la justice passe.

Nous demandons au Congrès américain d'intervenir !


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Il a entendu l'appel !

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Le Majordome

Sortie  dans toutes les salles de réunions internationales

Avec la participation de XIX, Lestat, Gabriel Fouquet et Alain Duhamel

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Le Grand Remplacement

Un deuxième skinhead, un apprenti boulanger de 19 ans (Samuel) est mis en examen dans le cadre de l'affaire Meric.
En exclusivité, la réaction de Renaud Camus.

Des propos qui font froid dans le dos, brrrrr


SOURCE

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Mon banquier, c'est moi


Trouvé sur internet

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Fier comme un coq

 
En espérant qu'il ne passe pas du coq à l'âne...

AFP

L'artiste d'origine sud-africaine Steven Cohen a été arrêté mardi à Paris pour exhibition sexuelle et placé en garde à vue après avoir réalisé une performance dans laquelle il apparaissait le sexe enrubanné relié à un coq, a déclaré son avocate. Une source policière a confirmé l'interpellation de l'artiste et son placement en garde à vue, qui a été levé en fin de journée. Steve Cohen a reçu une convocation pour être jugé ultérieurement pour exhibition sexuelle, a précisé une source judiciaire. Il est cité à comparaître le 16 décembre devant le tribunal correctionnel, a expliqué son avocate, Agnès Tricoire, qui s'est indignée que la garde à vue ait duré une journée entière. Vers 9h30, l'artiste performeur, connu pour son apparence excentrique, est apparu sur le parvis du Trocadéro, perché sur de hautes chaussures et vêtu d'un costume d'oiseau. "Il a dansé avec le coq pendant une dizaine de minutes avant d'être arrêté par la police", a raconté Agnès Tricoire. Elle souligne que Steven Cohen est un artiste reconnu qui figure au programme du Festival d'automne de Paris et sera présenté à la Fondation Antoine de Galbert. "Avec cette performance, Steven Cohen voulait évoquer sa situation, partagé entre deux pays, l'Afrique du Sud son pays natal et la France où il vit actuellement", a expliqué l'avocate. "Cette garde à vue est une honte", a protesté Agnès Tricoire qui a assisté à l'interrogatoire de l'artiste. "La France embastille les artistes", s'est-elle indignée.

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Simple constatation

Les pièces au fond des fontaines confirment la théorie que les roumains ne savent pas nager.

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Intouchables

Depuis que la pratique est mal vue dans nos sociétés occidentales,  le pédophile errant a le nez creux pour deviner quel parti prendre (pff !). Il sait mieux que personne sentir l'air du temps et se placer habilement sous la protection des plus hautes autorités morales des âges qu'il traverse... Quand on se fait tour à tour curé gardien de la morale, instit, tablier porteur de progrès, psychopédago briseur de tabous, patron de radio contre-culturelle et enfin couple gay pionnier de la GPA, victime d'entre les victimes... on est au dessus de tout soupçon !
Jusqu'à ce que les cocus qu'on a parasités se décident à faire le ménage.
 

 

SOURCE

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CGB Dimanche, 9 septembre 2013


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Record du monde d'apnée journalistique

Ca y est, j'ai l'info !


Entendu ce matin, à la radio : un journaliste italien vient d'être libéré par ses ravisseurs en Syrie. Comme le speaker avait oublié de préciser l'identité de ses ravisseurs (ça ne peut être qu'un oubli), je plonge dans mon moteur de recherche, armé du nom du journaliste Domenico Quirico, pour en savoir un peu plus. J'ouvre une dizaine d'articles un peu au hasard, sélectionnés dans la crème du journalisme à la française.

Je commence avec La Croix : l'article est chaud du matin, aucune info sur les ravisseurs.

Allons sur le site de LCI-TF1 :  toujours pas d'infos.

Un petit tour sur BFMTV : toujours pas d'infos.

J'ai tout de même appris que les conditions de détention avaient été éprouvantes. Il est aussi précisé qu'un autre italien allié des rebelles était toujours retenu captif. Ayant bien écouté mon président nous expliquer qu'on allait punir les méchants en Syrie, je commence à en déduire l'implication du grand moustachu tout sec (le mec en costard étriqué à la télé) Bachar al-Assad.

RIen de nouveau sur L'Express. L'envoyé spécial du quotidien italien La Stampa, Domenico Quirico, a été libéré en Syrie. Il avait disparu en avril dans la région entre Homs et Damas.

 Ouest-France précise qu'on ne connait pas l'identité des ravisseurs. Étonnant après 5 mois de détention. IL n'y a pas eu de tractations pour faire liberer Quirico ?

 Le Point, le journal qui a le mérite de recueillir chaque semaine le bloc-notes du général en chef des armées françaises n'en sait pas plus.

A ce stade de la plongée, je commence à en avoir un peu marre de lire et relire des copier-coller ou des paraphrases de la dépêche source de l'AFP. Serait-ce des "jeunes" ?

Que nous dit France 24, la voix de la France ?  Rien.

Toujours la même rengaine sur le Figaro.

Chute à l'arrière ! L'info est là sur le site de France TV (comme quoi...). C'est même dans le chapeau de l'article. L'envoyé spécial de "La Stampa" sera entendu lundi matin par la justice à Rome. Selon le quotidien italien, il a été enlevé par des rebelles.
L'info ne sera toutefois pas développée, ce n'est pas très important. A moins que ça ne coule de source ? Pourtant à lire les confrères ce n'était pas si évident.

Le dernier article sera le site 20minutes. J'ose pas trop l'ouvrir, c'est un journal gratuit et je me souviens bien des polémiques à l'époque de la création de ce genre de journaux, ça devait être la mort du journalisme, un concentré de recopiage de dépêches AFP, le symbole de la presse aux ordres financées par les puissances d'argent. Pour les recopiages serviles de dépêches AFP, je venais déjà d'être bien servi. J'y vais quand même. 
Premier véritable article sur le sujet, certes c'est une des sources les plus récentes. IL y a même une un extrait d'interview d'une personne arrétée puis séquestrée en compagnie du journaliste italien : Deux jours plus tard, nous étions à Qousseir (centre) et c'est là que l'Armée syrienne libre (ASL) nous a arrêtés puis livrés à la brigade Abou Ammar, du nom de son chef. Ces gens sont des demi-dingues, plus brigands qu'islamistes, plus ou moins inféodés au mouvement Al-Farouk, l'un des principaux groupes de rebelles même s'il a un peu éclaté ces derniers temps.  
 Pas de doutes, il est grand temps qu'on aille soutenir ces gens-là face au pouvoir syrien.  
Serait-ce la crainte de ce type de conclusion qui préside au manque d'informations relative à  l'identité réelle des preneurs d'otages dans l'ensemble de la presse française ? La presse française étant libre, nous nous contenterons d'incriminer la précarité des pauvres stagiaires chargés de remplir les colonnes des sites en ligne.

Il y a presque un an, nous insistions sur l'importance toute relative de la pluralité de l'information incarnée par les journaux et sites d'informations français. Une dizaine d'articles nécessaires pour dégoter enfin l'info toute simple de qui sont les preneurs d'otages dans une affaire longue de cinq mois ne risque pas de redorer le blason d'une presse de plus en plus considérée comme aux ordres.

Addendum :
Mon camarade Le(s)tat me signale cette sympathique affaire de braquage d'un Quick dans les Yvelines. De jeunes gens conscientisés par les sites d'information français à la cause de la rebellion syrienne en sont rendus à fleurter avec l'illicite pour financer leur voyage humanitaire en Syrie. Nous sommes choqués en même temps qu'attendris devant cette soif de juste cause. 
L'importance accordée à celle-ci faisait l'unanimité dans les journaux français, certainement la plus belle unanimité avec l'Europe et la lutte contre la mucoviscidose, Le CGB propose à nos décideurs d'organiser un franc cousin du Telethon dont les dons serviraient à équiper et payer l'entrainement de ces jeunes gens et de tous leurs coreligionnaires tentés par cet erasmus nouveau.  N'attendez pas qu'on soit obligé à l'organiser nous-mêmes, on risquerait de se barrer avec la caisse.

Addendum II :
Le citoyen belge libéré en même temps que le journaliste italien vient de donner une interview pour expliquer que l'utilisation de gaz de combat était le fait des rebelles et non du régime syrien. On a pas fini de rigoler.

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La médiathèque qui pue des Hessel


Inauguration Médiathèque "Stéphane Hessel" de... par montlouis-sur-loire

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Ce qui est bon chez Balzac

balzac
Honoré de cet article

Ce qui est bon, chez Balzac, c’est le foisonnement des personnages : il y en a bien trop dans une même histoire pour continuer à croire qu’il s’agit d’une construction, d’une fiction, d’un livre. Par sa simple profusion de détails, ce petit monde devient réalité, trop vaste et trop multiple pour avoir pu être créé de toutes pièces.

Ce qui est bon chez Balzac, c’est la simplicité de l’équation à laquelle se ramènent ces personnages. Riches ou pauvres, tous se définissent par rapport à leurs moyens de subsistance. Leur trait déterminant ne réside pas dans le portrait physio-psychologique qui en est donné, aussi détaillé soit-il, mais dans leur revenu et la rente sur laquelle ils peuvent compter. 10 000 francs de rente, un héritage en suspension, la vente d’un bien ou les largesses d’un bienfaiteur… Riche ou pauvre : tout le monde se retrouve égal devant la trivialité de l’existence. Chacun à son niveau grappille et se cramponne pour se maintenir ou s’élever.

Ce qui est bon chez Balzac, c’est la cruauté, l’acharnement, mêlés à la farce. Cruauté et acharnement poussés à un point tel que même le lecteur un tantinet sadique finit par renâcler, dire stop, n’en jetez plus ! par avoir mal au ventre de lire ce qu’il va lire.

Ce qui est bon, chez Balzac, c’est que tous les personnages sont « mauvais », ou en tout cas peu reluisants. Il n’y a pas de « gentil » fondamental. Ce n’est pas un monde de gentils et de méchants mais d’abuseurs et d’abusés. Et même les victimes de l’histoire, ceux pour qui l’on doit ressentir de la compassion, ne sont pas exempts de mesquinerie, de bassesse… Ils ne sont pas complètement sympathiques.

Cette ligne est d’ailleurs ce qui démarque l’écriture vraie de l’écriture médiocre. Il y a ceux qui écrivent par sorte d’enfantillage, pour le plaisir inconscient d’idéaliser leur personne et leurs opinions : ceux-là choisissent pour héros un Juste, un gentil ou quelqu'un dont la valeur, fut-elle négative, est toujours justifiée ; leur personnage est l'archétype de celui qui avait raison dès le départ, avant tout le monde, et dont l’aventure consiste à rallier les bonnes volontés à sa cause.

Et puis… et puis il y a Balzac !

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Incompréhension à l'Elysée

L'Elysée a-t-il fait pression sur l'AFP pour qu'elle retire la photo peu flatteuse de Français Hollande ? L'intéressé affirme que non.


Notre chirurgien de l'image au CGB a enquêté en tapant "Hollande" dans Google Images. Il s'avère que le photographe de l'AFP n'y est absolument pour rien dans cette affaire. 

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La traite des blancs

Boris cache cash !
 Drame de la prostitution de réseau.
31  juillet 2013, une gare parisienne. Un individu excentrique attire l’attention des représentants de la force publique. Le corps huilé, vêtu d'un simple slip de bain et portant une lourde mallette à la main, le jeune homme ne cesse de jeter autour de lui des coups d’œil inquiets en attendant son train, direction la Belgique.  Les douaniers décident de procéder au contrôle, l'homme ne possède pas de papiers à son nom, seulement 3 cartes de crédit. Dans la valise ils découvrent 350 000 euros et 40 000 dollars en liquide. Sommé de s'expliquer , le jeune prostitué mâle se perd en vagues justifications  : une activité de conseils, ambassadeur, de riches hommes d'affaires et dirigeants politiques, gentil papa Mouammar, le petit Nicolas, l'Irak...
Interrogé par notre envoyé spécial, un policier nous explique :" Pauvre gosse, si vous saviez ce qu'on voit passer avec la crise, ce que des gamins perdus sont capables de faire pour un bounty, alors celui-là, pour une valise pleine de cash... son innocence est perdue à tout jamais, y a qu'à voir son accoutrement, il n'a plus aucune notion de pudeur. Et quand on veut s’attaquer aux salauds qui profitent de ces jeunes, on se heurte à un mur terrible, de toutes évidences, il y a des protections très haut placées mais je ne peux en dire plus. Celui-là au moins, il s'en est sorti".
L'argent a été confisqué en attendant les suites de l'enquête. Visiblement marqué par l'affaire et soulagé de la fin de son errance, le jeune Boris (prénom modifié) a été remis aux services sociaux.
L'histoire ayant touché l'opinion publique, on murmure que Carla Bruni elle-même envisagerait d'adopter le garçon. Bientôt un nouveau Zahia ?

SOURCE (ou à peu près)

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I Wanna Be Your Dog


François Hollande, la photo interdite
Votez !

Elle est étonnante la position dans laquelle se tient François Hollande, président de la France à l’arrêt.
Il tient absolument à  partir en guerre contre la Syrie, ça le gratte, ça le démange. Pas plus tard que ce matin, il en a encore pissé sur le tapis. Pour ce faire, il est prêt à se passer du soutien de son peuple, majoritairement contre une intervention. Il ne compte pas plus passer par une consultation de l'Assemblée nationale, la constitution ne l'y obligeant pas. Président en exercice, il incarne la volonté du peuple, la nation, il est aussi le chef des armées. Prendre ce genre de décisions au nom de la France souveraine fait partie intégrante de ses attributions.

Pourtant, à l'heure qu'il est, l'attaque est en stand-by. François doit finalement attendre la décision de la seule assemblée à laquelle il semble devoir des comptes : le congrès américain. Si celui-ci se prononce contre, il rentrera benoitement dans sa chaumière d'un pas de breakdance mal assuré, la queue entre les jambes.
Il se voulait chef de guerre, décideur, le voilà au mieux ravalé au rang de baron d'une province quelconque. Par l'absurde, Hollande vient de démontrer quelle est aujourd'hui la véritable place de la France, un pays qui ne décide de rien et  les possibles négociations au G20 qui ne concerneront que les vrais décideurs, Poutine et Obama,ne risquent pas d'inverser  le cours des choses.
 La France n'a besoin ni du soutien de son peuple, ni de l'approbation des représentants de ce même peuple pour déclarer la guerre à la Syrie, par contre elle a bien besoin de l'accord du congrès américain pour bouger une oreille, tel est le cruel résumé de la situation.

Quand tony Blair Choisit de soutenir inconditionnellement George Bush en Irak, il en récolta, chez les observateurs les plus féroces, le sobriquet de caniche des américains. Hollande n'est pas un suiveur, non, il devance l'appel du maître. Aujourd'hui, il se trouve très exactement sur le palier du pavillon de chasse, la laisse dans la gueule, trépignant et suppliant de son oeil mouillé que Barack Obama veuille bien l'emmener jouer dehors. Sa récompense sera la seule promenade, il n'y aura pas de nonosse au retour de l'expédition. 

On craignait avoir élu le successeur de François Mitterrand, célébrons plutôt le retour de Baltique, le labrador présidentiel. La France plurielle s'ouvre à la minorité canine, c'est une première. François, t'auras peut-être toi aussi ta chanson dans le répertoire de Renaud.

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Le sondage de rentrée est arrivé


Il n'y a pas que les ministres socialistes qui ont le droit d'avoir un avis sur la France de 2025, les lecteurs du CGB, crème de la crème de la blogosphère française, sont invités à se prononcer à leur tour.
ça se passe en bas de page, comme d'hab.
Nous vous remercions d'avoir voté en masse pour le précédent sondage (immédiatement remis à Manuel Valls avec vos adresses IP), qui nous a permis de nous rendre compte que 6% du lectorat du CGB était susceptible d'avoir recours à l'inceste, soit le double de la moyenne nationale. 30% d'entre vous estimant qu'une conversion à l'islam pourrait être la solution aux agressions sexuelles de vieilles dames. On tient le bon bout.

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