Youteub

Le meilleur du CGB est enfin de retour sur Youteub !!


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Dites non à la bananisation !

Dans les bas-fonds de l'internet, on peut trouver le pire... Et quand je dis le pire, je suis loin d'exprimer tout le dégoût et la colère qui m'habitent. Penser qu'en plein XXIème siècle on puisse encore tomber sur des choses pareilles :


C'est ignoble !

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Le film catastrophe d’Henri Guaino prochainement en DVD

La « plume » de l’ancien président prend la caméra et nous livre un film sombre mais prophétique sur le risque que court la planète si Nicolas Sarkozy ne revenait pas à la barre en 2017.

« S'il n'avait pas été là, il n'y aurait plus de démocratie en France, plus de démocratie en Europe et plus de démocratie dans le monde » - source

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Développez la taille de votre pénis grâce à la magie de la perspective.






 S'il y a bien un lieu commun universellement accepté en notre époque médiocre, c'est que derrière chaque grand homme se cache une femme. Or, examinons les choses plus attentivement : qui le jeune Bonaparte rencontre-t'il aux jardins des Tuileries? Un Nain Rouge. Oui, un nabot fatidique tout d'écarlate vêtu. Et non une gourdasse à collerette, la femme comme ressort dramatique c'est téléphoné. Derrière chaque grand homme se cache une personne de petite taille. Voilà la vérité.

Car le nain est d'essence magique, alors que la femme n'est qu'un homme sans pénis.

Le pénis, nous y voilà. Comment un Passe-Partout de soixante-dix centimètres peut-il être crédible comme objet de fantasme du mini-mini à maxi-bite? Nous sortons ici du champ de la Raison pour baguenauder en terre de légendes. Et celle du nain priapique atteint de gigantisme pénien en est une, de légende, qui est nécessaire à notre libido. Loi de compensation cosmique? Angoisse du vestiaire?
Égalitarisme forcené?

Dans l'œuvre de Tolkien, le hobbit pourrait être décrit comme un tube de chair recouvert de poils pubiens. A chaque instant scruté par l'œil immense et collectif de la norme, dont il échappe à la surveillance par don d'invisibilité. Par analogie, nous n'avons aucune idée de ce que pouvaient bien faire la poignée de nains de Fort Boyard une fois les caméras éteintes. Au fin fond de la Charente, cette zone ingrate. Depuis des millénaires, l'homme est fasciné par le petit peuple alors qu'on va bien finir par se prendre un satellite popov sur la gueule un de ces jours.

Démêlons le vrai du faux. Le seul moyen à notre portée reste la nano-pornographie, la seule pornographie ayant du sens. Le reste de la production étant inintéressant au possible, comme l'ont très bien compris les réalisateurs de Game of Thrones qui, sans Tyrion Lannister, pointeraient au chômage.

La pierre angulaire de la nano-pornographie est un film français de 1968 nommé « les Nains Malsains ». Dans le contexte agité et de novation créatrice constante de cette époque, nous assistons à de l'inédit à chaque instant. Le théâtre du film est une société orwellienne soit-disant occidentale, atteinte de pourriture capitaliste au stade terminal. Les habitants sont des Jean-Pierre Marielle en justaucorps bleuâtre, et des Anémone nues. Cut. Des nains pénètrent et massent ce qu'il faut bien appeler un couloir de viande, tout petits et tout nus. Ils sautillent et s'épuisent dans cette caverne carnée, une pince-à-linge sur leurs bouts de nez, comme une pré-séquelle des Goonies. Lors du final, des dizaines de nains des deux sexes s'écoulent du gros côlon d'Anémone, gagnant ainsi leur liberté, ainsi que leur droit à la jouissance, lors d'une mémorable scène d'orgie.

Vous conviendrez que si l'on peut atteindre l'orgasme prostatique par insertion de nains dans le rectum, ceci ne serait pas possible s'ils étaient dotés d'organes gigantesques. La Raison et l'érection s'y opposent.

Cependant, ne stigmatisons pas le peuple nain qui, dans son extrême majorité, n'a aucune responsabilité dans la création de ce préjugé positif qui ne leur amène que déception. L'historiographie atteste que le seul nain à grosse bite de l'Histoire était Franck Sinatra, la paix soit sur lui, il n'aura pas démérité.

Petit à petit, nos connaissances en ce domaine s'agrandissent, même si le fantasme subsiste. Il sera bientôt tout à fait accepté de copuler avec un lutin de rencontre. Voire de les épouser. La surface des logements s'amoindrissant toujours plus, voilà une solution innovatrice qui n'échappera pas au gros cul de Dufflot!



  J'ai fait un rêve. Si nous faisions l'amour à nos nains, il n'y aurait plus jamais de guerres, car il est impossible d'avoir des pulsions homicides en chantant la Marseillnaine.

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Héautontimorouménos II : la vengeance

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Quand ça veut pas...


Avez-vous jeté un coup d’œil à Libération aujourd'hui ?
Un homme a été arrêté hier soir, il est très certainement le même homme qui a tiré de sang-froid sur un photographe après s'être introduit dans les locaux de Libé lundi matin. Ni la Une du journal, ni la Une du site ne sont consacrés à cette actualité.

Comme souvent chez les victimes d'un traumatisme, les journalistes de Libération ont certainement cherché à oublier en se montrant aussi pudiques sur l'identité et le pédigrée de leur agresseur. C'est qu'on est embêté à Libé, encore une fois le fâcheux n'est pas le facho qu'on espérait et ça arrive de plus souvent, pour ne pas dire à chaque fois. Pourtant là y avait de l'espoir, celui de se retrouver en hérault de la liberté d'expression menacée. Quand le journal encaisse des moins 30 % depuis plus d'un an, c'est une position qui ne se refuse pas. On avait dressé chapiteau, on avait jusque là consacré les dernières Unes du journal et de très nombreux articles à l'affaire et patatatras. L'homme vient d'être arrêté, il semble avoir agit seul, il s'appelle Abdelhakim Dekhar, il est d'origine algérienne. Il vient des milieux autonomes. Pire, il nous renvoie 20 ans plus tôt, à l'épopée meurtrière de Florence Rey et d'Audry Maupin, la tuerie de la Nation. On va démonter le chapiteau.

La location de chapiteaux, c'est peut-être bien un business à étudier par les temps qui courent. On en monte régulièrement et ils n'ont pas beaucoup le temps de servir :
-Tuerie de Toulouse : un motard blond aux yeux bleus. On bat des mains, on loue un chapiteau et puis... le tueur a gâché la fête en s'appelant finalement Mohamed Merah.
-Wilfred et son copain, le héros du goûter, se font casser la gueule à la sortie d'une boite de nuit pile pendant les manifs anti-mariage gay. Étonnamment, il n'a pas pu voir ses agresseurs, nous par contre nous n'échapperons pas à la vue de sa gueule tuméfiée sur tous les plateaux et journaux, à laisser entendre que ce sont sûrement des amis de Frigide Barjot. Quelques mois plus tard, nous découvrirons en tout petits caractères l'identité diverse des agresseurs.
-Clément Meric - assassiné par l'extrême-droite et des nazis portant t-shirts du FN et tatouages de croix gammées dans le cou - finira par devenir un petit agresseur en bande lambda qui attaque ses adversaires dans le dos.
-Le tireur fou Parisien, un homme de type européen aux cheveux ras qui se transforme deux jours plus tard en Abdelhakim Dekhar, laissant juste à Caroline Fourest le temps de se prendre les pieds dans le chapiteau et de se ridiculiser.
Site de Libération, ce soir 18h30
A Libération, on ne peut supporter cette vérité. Pourtant personne ne leur demande de faire de grands papiers amalgamant Abdelhakim Dekhar avec tous les maghrébins de France, comme on ne leur demande pas de faire de tous les autonomes de dangereux terroristes susceptibles de menacer la République. Il n'y a que dans leurs cerveaux, que dans leur système de pensée, que les choses se passent ainsi. C'est à cause de ça, qu'aujourd'hui le directeur de Charlie Hebdo se retrouve dans les colonnes du journal Le Monde à devoir publier une tribune pour pleurer que « non Charlie Hebdo n'est pas raciste » parce qu'après avoir passé 20 piges à traiter tout le monde de facho, sans aucune nuance, leur tour est venu. A Libération, on chasse le facho depuis des décennies, mais quand il surgit dans leurs locaux, le cerveau disjoncte, General Error sur toutes la ligne, « merde le méchant n'est pas un gros blond borgne ! Ils ne peuvent le supporter et préfèrent l'occulter.

Dès à présent, les parapluies s'ouvrent et journalistes et lecteurs de Libé rivalisent de constructions mentales pour faire en sorte de décrire Abdelhakim Dekhar comme un fou, un déséquilibré, et un homme qui finalement n'était pas si engagé que ça. Pourtant, de loin, son action paraît parfaitement structurée pour ne pas dire compréhensible.
Au milieu du XIXème siècle, les nihilistes et anarchistes russes balançaient des machines infernales sur le passage du Tsar. Ils se jetaient sous les roues de son carrosse, des bombes artisanales à la main. Ils attendaient ses généraux devant chez eux avec un pistolet dans la poche intérieure de leur veste. Ils avaient identifié le pouvoir à abattre et ses plus grands alliés, ceux sur qui reposaient justement le pouvoir. Quand un autonome qui dénonce le capitalisme et le pouvoir des banques s'en prend au siège parisien d'une grande banque, ainsi qu'à une télévision qui ment et à un journal faussement de gauche et propriété d'une banque d'affaire, ça paraît d'une logique implacable.
Mesdames et messieurs les jurés, ce garçon est peut-être l'homme le plus lucide de France.
Qu'on l'élargisse et qu'on le porte en triomphe dans les rues de Paris.

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Emplois aidés : les places réservées aux handicapés. Le témoignage d'Abdelhakim, Père Noël à l'entraînement.


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Extension du domaine de la lutte


Il y a eu ce projet de loi, en Suède, pour exiger que les hommes arrêtent de faire pipi debout.

Il y a la Journée mondiale des toilettes, que l’on célèbre dans les chaumières le 19 novembre de chaque année.

Il y a l’Organisation mondiale des toilettes qui va avec, évidemment. Ou encore l’incontournable World toilet summit qui se tient aux endroits du monde où ça ne chie pas droit.

« J'vous ai fait un logo vite torché...»

Il n’est pas de petites causes, surtout quand il s’agit de la grosse commission. C’est désormais jusque dans les gogues que la bataille pour l’égalité se joue. Et ce qui indigne les indignables ces jours-ci, ce sont les panneaux de signalisation dans les toilettes publiques.

Y’a rien qui vous choque peut-être ? 

Ces pancartes de chiottes sont criminelles : héritage d’une société patriarcaca-le révolue, elles stigmatisent gravement les femmes et leur place dans la société. Comment, vous ne voyez donc pas ? La maman qui change le bébé ! Ça ne vous donne pas des haut-le-cœur ? N’est-ce pas, à vos narines, aussi puant qu’un fond de cuvette mal goupillé ? Et quoi ? Pendant ce temps-là le père irait tranquillement se laver les mains au lavabo d’à côté ? Sans parler d’humiliation, pour les homosexuels qui se rendent aux toilettes avec leur chiard, de se retrouver nez-à-nez avec cette enseigne à jupette…

Immonde, dégueulasse, rétrograde ! No pasaran ! Il y a urgence à débloquer des fonds pour remplacer ces panneaux et bâtir, dans tous les cagoinces de France et de Navarre, un espace bébé mixte, ou alors des tables à langer installées chez les hommes aussi bien que chez les femmes. Et puis quand tout cela sera fait, on abattra les cloisons parce qu’on aura enfin compris que nous sommes égaux, qu’il n’y a pas matière à caguer d’un côté ou de l’autre, qu’on peut tous faire dans le même trou, entre hommes qui pissent assis, femmes qui chient debout, et enfants qui n’ont pas encore choisi leur genre.

Extension du domaine de la lutte, extension du politique et de la loi jusqu’à travers la lunette des chiottes. Ce sont à ces détails que s’attaquent maintenant les militants de l’égalité, avec le sérieux et la gravité qui les caractérisent. Ils légiféreraient dans les lieux d’aisance, jusqu’à l’orée du trou du cul et au-delà si on les laissait faire. La conscience collective commence sur la porte des chiottes...

Ce qui me choque vraiment, vous voulez savoir, c'est qu’en 2013, il se trouve encore des gens pour renforcer des stéréotypes millénaires en assimilant le port de la jupe à la femme. Car après tout, qui a dit que cette silhouette était celle d’une maman ? Pourquoi ne pas y voir un heureux papa travesti, ou un pédophile en déguisement ? Ce panneau peut être sexiste tout autant qu'en avance sur son temps et en faveur de la transparentalité. Chacun voit midi à sa porte

Dis donc toi, tu serais pas en train d’insinuer
que les hommes sont tous des handicapés par hasard ?

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NKM dans le métro

Par Raymond Quenelle (click pour agrandir salope) :


SOURCE

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Si tu ne viens pas au réel, le réel viendra à toi !


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Chasse au Con : La Saison est Ouverte !!

Attention : ceci n'est pas un sanglier

SOURCE

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Aidons le service public à faire chier les sales vieux cons atrabilaires en disant des saloperies publiquement aux environs du soleil qui se couche tôt en hiver, sur la face chenue et moisue de la pseudo-génération 68. Ces chèèèèèèvres crétines et troupeautaires qui n'auront jamais fait que compter les points en se gargarisant de leur propre inutilité jusqu'à ce qu'ils se transforment en compost. Amen!





 Il a dit « salaud ». En public. Sur la télévision françoise !
 
Cyril Féraud, présentateur de Slam, sur France 3, a dit « salaud », oh ben merde !
 
Rassurez-vous, le public n'a pas laissé passer. A hue, à dia, ils huent, les cons momifiés. C'est pas eux qui auraient dit de telles vilaines choses, ils avaient vingt ans en 68, et on savait se tenir en ce temps-là. Les zoms portaient pattes d'éléphant et mèmèche longue et graisseuse, les fâmmes rien du tout. Rien du tout en dessous d'une choucroute, splendide architecture capillaire dont le but était peut-être de faire diversion, de faire loucher le peuple avide devant cette exhibition de nos jours incompréhensible. Si tu passes assez vite de haut en bas, du poil à la toile, grâce à la persistance rétinienne, tu as une belle chatte poilue. En cette époque bénie où les salopes signaient des manifestes de salopes, hirsutes des mollets jusqu'à quarante centimètres plus haut que la boîte crânienne. Et pourquoi ?
 
Pour faire chier les cons. Les vieux. Les vieux comme eux, splendides ordures, d'aujourd'hui.
 
Mon sujet n'est pas d'agresser la pseudo-génération soixante-huit en tant que telle, celle-ci n'ayant jamais existé, comme chacun sait. Ce n'était pas une génération, mais trente-trois couillons rouquemoutes étudiants fils de la bonne bourgeoisie, qui avaient un bon plan com pour baiser, afin de permettre à des centaines de milliers de gaullistes à parapluie dans le cul de défiler sans embêter la maréchaussée. Comme ça, tout le monde était content. Sauf les ouvriers. Eux, ils l'ont eu dans l'os. Littéralement. Comme d'habitude. Ils n'étaient ni exotico-tortionnaires à tendance terroriste, ni barbouzards à matraque casseurs de grèves légitimes. Et ils n'étaient pas roux non plus.
 
Que faisaient-ils alors, à cette époque, les pleins, les beaucoup ? Ils regardaient. Imaginez l'indignation devant toute cet étalage de vulgarité ! « De Gaulle, il a dit chienlit, c'est pas bien. » Pof, au suivant !
 
Pompidou, il a le cancer boursouflé, c'est pas bon pour l'export, suivant !
 
Regarder, c'est la sagesse des cons. Ce sont eux qui détiennent la clef du monde. Ça leur permet, un demi-siècle après, de revendiquer tout et son contraire par capillarité générationnelle. Exquis. A croire qu'ils ont pratiqué l'auto-avortement déguisés en barbudos du SAC dans un amphi de la Sorbonne à l'aide de la hampe d'un drapeau rouge. La partouze mais avec Tata Yvonne. La révolte sans cadence infernale. L'idéologie prolétarienne sans le prolétariat. Les vieux cons. Les jeunes cons. Déjà l'un et l'autre, métis du désengagement.
 
A celui qui dit « voici un retraité ! », je réponds, « je lui pisse à la raie, légalisons l'euthanasie. »
 
Dès que tu vois un vieux débris, c'était soit un gaulliste, soit un bourge assez con pour confondre les fortifs avec la Muraille de Chine, soit -presque tous- des ménagères de moins de cinquante ans, déjà enfant. Les veaux. Avec un drapeau. Rouge, t'y mets du bleu, du blanc, ça fait un tricolore. T'écris Darty dessus, tu as le monde qu'ils espéraient. Une svastika, et ils te balancent à la Kommandantur en profitant du service après-vente.
 
Partout, la preuve de leur infamie. Regardez leurs vieux. Pépé, mémère, papa, maman, les autres braillards, c'est 14, c'est 29, c'est 40. Ça rend humble, la défaite, la mort, la misère. La mort partout, dès le berceau, ces générations sacrifiées. Ils savaient, eux, ce que c'était la peur. D'être minable et ballotté par l'Histoire. Qu'il n'y avait que peu de héros. Si tant est que l'héroïsme existe. Rester un homme bien, un homme bon, gens de peu, était une victoire en soi. Ne pas être un salaud. Un miracle. Tout en bonhomie, souvent. L'acceptation de ses limitations.
 
 
Puis soudain, les abrutis privilégiés par millions, des egos comme la Voie Lactée. Qui laissent d'autres revendiquer ce que les Trente Glorieuses leur donnaient de facto. Bourgeois Spontex. Effectuer une transition de masse vers la consommation de masse, mais les minauderies. Quelques pavés. Ça vole. C'est joli. Oh, un Katangais ! Un CRS en feu ! A la télé. A la radio. Jean-Foutre comme jamais.
 
Comme aujourd'hui.
 
Vioque chauve bedonnant, ta graisse prend toute la place. Chair boursouflée par l'égoïsme. T'as jamais cru en rien, ta génération n'existe pas. Ni matraqué, ni matraqueur. Spectateur.
 
Brassens, Brel et Ferré, te dynamitent le déambulateur. Rappelle-toi, à l'aube du pléistocène, tu l'as senti vaguement. Tu l'as certainement chanté, le cochon que tu es devenu. Coluche, prolo de Montrouge, t'a fait rire aux éclats. Mais c'était la préhistoire. T'es laid. T'es tout blanc. Sac à verrues. Mort.
 
Mort assez pour mettre au pinacle des anarchistes parce que vous les avez académisés, légion d'honneurisés, dans vos esprits stériles. Vous ne les reconnaissez même plus. Piaf était une pute, mes salauds. Tout en haut de l'escalier des siècles, Rabelais et Villon. Ces fous. Ces punks. Ces génies. Aujourd'hui, l'index. La Gaule sans gauloiseries. Cadavres !
 
Vous les sentez, les grosses couilles à Gargantua sur vos nez ?
 
Céline savait tout. Que jamais vous ne verriez jamais sa tendresse, son amour, pour les vulgaires, les pauvres, les sans. Sans amour, sans éducation, sans écho. A mourir seul, pauvre Martin, pauvre misère, pauvre de vous, lamentables badernes !
 
Vous n'y avez vu que ténèbres. Et gros mots. Parce qu'il n'y a aucune lumière jusqu'au fin fond de vos trous-du-cul.
 
Faut-il être vulgaire pour croire que la vulgarité est verbale. Si tel est le cas, tuez Rabelais, l'Église l'a loupé. Église, clergé soixante-huitard par procuration. Des curés, curés bavant, à jeter l'anathème sur un animateur parce qu'il a osé dire un vilain mot à l'antenne. Un vilain mot.
 
 
C'est vous, les salauds.
 
 
Cyril Féraud est jeune, beau, et talentueux. En plus, il est marrant. Alors que vous êtes tristes à vous passer le défibrillateur au micro-ondes. (Pour les Alzheimer, Féraud, c'est le blondinet, l'autre, c'est Zitrone.)
 
Historiquement, votre génération, celle des renoncements, aura été celle du vide. Des privilégiés voulant plus de privilèges. Privilèges de la vieillesse. Place aux jeunes, place aux vieux. Gras cochons, comme disait le camarade Vallès. Dix ans après vous, des hirsutes rock'n'roll reprennent la place des blousons noirs. Les cheveux verts comme Rimbaud. Ils mourront. Comme des mouches. Jusqu'à aujourd'hui. Par OD. Par suicide. Par misère. Par folie.
 
La génération 68, une parenthèse de vide. A n'être jamais morts de guerres que vous avez subies ou déclarées. Classe sans tragédie, vous mourrez sans gros mots, en des flots de chattes offertes sous des mini-jupes dont vous n'aurez fait que des cuisinières, cons létaux. Il y avait mieux à faire !
 
Une jeune chaman dionysiaque se caressait le bouton sur scène pour atteindre une connexion cosmique dont vous n'aurez jamais aucune idée.
 
Elle chantait, en plein orgasme : « Go Rimbaud, go Rimbaud, and go Johnny go »
 
Elle utilisait également un vocabulaire ordurier, c'est pourquoi vous n'avez jamais été ivres.
 
Sobres, atones, spectateurs de votre déclin.

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Les flics de la bac montent le son


LES FLICS DE LA BAC MONTENT LE SON ! par tomrangoon

le crew de Jean-Claude et Djamila est de retour.

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"Un journal, c'est la conscience d'une nation." Albert Camus.


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CGB DIMANCHE (semaine du 11 novembre 2013)

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Lundi 11 novembre : drame en direct au Petit Journal


Salut nazi de 2ème génération certifié conforme
par le Petit Journal
C’est terrible. C’est atroce. C’est épouvantable. Horrible, cruel, inhumain, odieux, insupportable, monstrueux, abominable, méchant, ignoble, effrayant, repoussant, intolérable, infernal, effroyable, douloureux, hideux, infâme, sauvage, barbare, accablant, criminel, et en vérité selon le dictionnaire des synonymes de l’atroce du Littré, innommable et insondable.
Lundi 11 novembre, Yann Barthès, l’animateur du Petit Journal de Canal + myope comme une taupe glaucomée des deux yeux, parangon de la propagande de l’Empire pop, chantre de l’antiracisme pas pour tous,  s’est fait quenelliser en direct et à de multiples reprises. 

Egalement au nombre des victimes, on dénombre Maxime Musqua voire Musqué, bouffon du Petit Journal depuis la rentrée, qu’on voit dépérir à vue d’œil, à mesure que son filon de blagues de collégien attardé s’assèche (dès la deuxième émission), Ophélie Meunier, variété d’endive qui leur fait usage de potiche pour des chroniques immanquablement consacrées à Céline Dion ou Miley Cirus, Martin Weill, un àlamanièrede sandwich SNCF à l’ancienne, sorte de Tintin à carte de presse qui nous vend ses films de vacances comme des reportages de grand reporter, ou encore Thibault, 25 ans, nouveau soldat plus du tout inconnu du 11 novembre à tête de hareng fumé à la candeur, agrégé d’histoire, qui tînt magistralement et héroïquement tête, aux Champs Elysées et sur toutes les chaînes de contre feu de l'info continue alors que sur le trottoir d'en face des bonnets rouges 100 % Bretons étaient époussetés manu militari pour port de bonnet rouge, au bidule à fourrure Liane d’Argelier, femme politique niçoise, fondatrice du collectif Islamisation Basta, dont le visage atteste incontestablement, malgré des lunettes de soleil de médaillé d'or en descente olympique hommes, qu’elle a donné de son vivant son corps à la science, servi de cobaye à quelque expérimentation estampillée art moderne de charcutier fou du bistouri officiant dans une clinique privée du VIIIème arrondissement de Paris, Thibault arguant que c’était bien grâce aux « tirailleurs sénégalais » qu’on avait gagné la grande guerre, que Yann Barthès interviewa pendant cinq minutes qui nous parurent cinquante longues années d’ennui et de bêtise réchauffés au crozondes ; on ne savait pas les humoristes du Petit Journal si pointilleux sur le respect dû aux poilus, cons qu’on est, on les voyait plutôt antimilitaristes primaires… 

Massacre pour une bagatelle
Le lendemain, c’est à dire hier, la réponse à cet armfucking de masse des millefas exécuté de manière déloyale, c’est à dire par derrière, comme toute bonne quenelle qui se respecte, occupa une bonne moitié de l’émission et fut à la hauteur du délit, c’est à dire de l’attentat. Yann Barthès, tel un fier corbeau des années 40 gribouilleur de lettre à la Kommandantur, balança ainsi prénom, nom, et qualité du quenellisateur, taxé à la volée d’antisémitisme. Avis aux amateurs : on ne ridiculisera plus impunément les pitreries tous azimuts du Petit Journal (je vous aime bien quand même Eric et Quentin).

Le tireur de quenelles à tête creuse perforante et chercheuse, délinquant antisocial, dévoyé, inadapté et dénaturé, étudiant en histoire à la Sorbonne, enfant de la Diversité, retrouvé par Daniel Schneidermann, déclara à l’avion renifleur du PAF à propos de cette quenelle épaulée à répétition (on en dénombre 16 ou 18, ce qui lui vaudrait certainement une entrée au Guiness & Kronembourg book des records) : « Je voulais faire une blague suite à un pari stupide avec des amis. J’assume le geste, il a été fait et vu, mais je n’assume pas sa portée, d’éventuels relents nazis. (…) Je vois simplement ça comme un geste subversif, anti-système, mais ça ne va pas plus loin. J’associe davantage ça à une grimace, si vous voulez. » Le serial quenellisateur de conclure : « C’est une énorme connerie, c’est clair… Surtout que je veux devenir journaliste, j’espère que ça ne me portera pas préjudice. » Au CGB, forts de notre expérience de chroniqueurs derviches qui font tourner les tables comme Patrick Sébastien les serviettes, nous tenons à rassurer immédiatement le quenellisateur à chargeur semi automatique : on a connu des suicidés qui se portaient pas pire que toi…

Ah, on a pas fini de rigoler du Petit Journal et de ses nervis pop à petits bras qui amalgament à longueur d’ondes toute contestation antisystème à du fascisme, de l’antisémitisme, du racisme. Une bien belle co-lla-bo-ra-zion au système, tous les soirs à 20h30 sur Canal+, malheureusement toujours pas diffusé en crypté...

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Tranche de vie. Les médecins ces humanistes qui s'ignorent

Hello my name is Dr. Greenthumb
I'd like to tell you just where I'm from
Il y a quelques années, la vie de Madame Durand a basculé dans un sketch de Pierre Desproges. C'est au détour de quelques examens de routine qu'à son tour elle a eu le privilège d'entendre le médecin s’exclamer "Putaing, c'est le cancereuh !". Depuis elle a appris à coexisté assez peu pacifiquement avec ce nouvel hôte. Les querelles de voisinage sont toujours les pires des conflits, autant dire que c'est à celui qui aura la peau de l'autre en premier. Et vas-y que je te métastase dès que t'as le dos tourné - toi, tu perds rien pour attendre à la prochaine chimio.
Madame Durand est devenue cliente privilégiée de l'industrie pharmaceutique. Elle a sa carte, elle aimerait bien se désengager mais les techniques commerciales sont redoutablement efficaces. Quand ce n'est pas une visite de contrôle, c'est une biopsie si ce n'est pas un scanner, quand à sauter une pillule de temps en temps, n'y pensez même pas. C'est tout le PIB qui s'en ressentirait. En ces temps de crise chacun fait ce qu'il peut pour faire tourner l'économie nationale.
Madame Durand a même une conseillère clientèle attitrée, la même depuis 30 ans. Avant on appelait ça un médecin de famille, on lui faisait confiance mais les temps ont bien changé.

Dernièrement un des nombreux spécialistes dont Madame Durand a le plaisir de financer l'extension de la piscine est parti à la retraite. C'est l'occasion de sacrifier au plaisir de la première consultation avec un jeune confrère. Celui-ci en profite pour contrôler le profil de Madame Durand (celui qui est dans l'ordinateur, le médical, autant dire son meilleur) et pointe immédiatement un médicament en particulier. Comme on ne sait pas trop comment s'attrape ce genre de merdes nous avons préféré en oublier le nom, on ne sait jamais. Nous l’appellerons le Glanduril.
-Je vois que vous êtes sous Glanduril, qui vous a prescrit ce médicament ?
-c'est mon médecin de famille, docteur.
-Étonnant. C'est connu depuis longtemps, ce médicament ne présente que des désavantages. Le moindre n'est pas son prix, il coûte 140 euros le comprimé. De plus il est extrêmement nocif pour votre santé et vos dents. A moyen terme, il endommage irrémédiablement la mâchoire. Il fait partie de ces médicaments dont on dit qu'il vous soigne d'un côté pour mieux vous tuer de l'autre.

Effectivement, depuis quelques temps, Madame Durand rencontre de gros problèmes avec ses dents. Elles cassent les unes après les autres, sans prévenir et elle a de plus en plus de mal à les faire soigner. Conséquence de 6 ans de lutte à plein temps contre la maladie, elle se retrouve aujourd'hui à la CMU et le dentiste (ainsi que le dentiste suivant) refuse maintenant de la prendre en rendez-vous. Comme il lui a expliqué la dernière fois avant de partir en vacances "les soins s’arrêteront ici, Madame Durand. Je ne vous recevrais plus. Moi, les CMU ça ne m'intéresse pas." Elle a juste eu le temps de remettre sa perruque droite avant de quitter le cabinet. C'est un problème de plus en plus courant parait-il, de nombreux spécialistes refusent de soigner les malades qui se retrouvent à la CMU. Un problème qui pourrait bien intéresser nos belles associations progressistes quand elles auront terminé de faire les testings indispensables à l'entrée des boites de nuit, qui elle est un droit inaliénable.

Le jeune médecin reprend :
-Votre médecin de famille ne le sait peut-être pas mais il existe le Metastadinol (nom d'emprunt) qui est fabriqué par un autre labo et qui a le double avantage de couter 5 fois moins cher et de n'avoir aucun effet secondaire. N'hésitez pas à demander de changer la prescription à votre prochaine visite, cela vous soulagera.
Ah j'oubliais, ça fera tant.

Quelques jours plus tard, à l'occasion du renouvellement payant de son ordonnance, Madame Durand retourne chez son médecin généraliste. La même depuis 30 ans.
-Dites docteur, l'autre jour un de vos jeunes confrères m'a mise en garde contre le Glanduril.
-Ah bon, que vous a-t-il dit ?
-Qu'il était responsable de mes problèmes de dents et qu'il risquait de me détruire la mâchoire.
-Effectivement, il a raison. C'est connu d'ailleurs.
-Il a aussi dit que son coût était très élevé et qu'il existe aujourd'hui le Metastadinol qui coûte 5 fois moins cher et qui ne présente absolument aucun danger.
-Absolument ! Très bon médicament.
-Mais docteur, vous le saviez alors ?
-Bien sûr...
-Et vous m'avez quand même prescrit du Glanduril en connaissance de cause ?
-Comme vous avez pu le constater...
-Docteur, à partir de maintenant j'exige que vous me prescriviez du Metastadinol.
-Si vous insistez.
La prestation commerciale continue et comme à son habitude la doctoresse concrétise l'acte d'achat. Au moment de quitter le cabinet, alors que celle-ci la raccompagne jusqu'à la porte, Madame Durand jette un coup d’œil sur sa nouvelle ordonnance :
-Mais docteur, vous m'avez à nouveau prescrit du Glanduril !
-Effectivement, Madame Durand. Bonne journée, Madame Durand et à la prochaine fois. On l'aura ce cancer.



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Bien que tout ceci soit authentique à 100%, nous informons notre aimable lectorat que ces cascades sont effectuées par des professionnels. Pour la préservation de votre intégrité mentale comme physique, nous vous enjoignons à ne pas les reproduire chez vous ainsi qu'à mettre de grands coups de latte au prochain sermenteur d'Hypocrate que vous croiserez.

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On invite même les gros cons ?


Jean Pierre Castaldi invité de Jusqu'ici tout va bien - lundi 11 novembre 2013. Bizarrement pendant la séquence intitulée "casseroles de l'invité" la photo ci-dessus n'a pas été mentionnée ...

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Le morceau du jour dédicacé à Léonarda et aux putes

P.S. : Pas d'amalgames par rapport au titre. Les roms ne sont pas des putes et les putes ne sont pas des roms.

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Fist of the Kosovo Star

Pierre Bergé nous a contacté pour faire une vidéo (hagiographique)façon Eisenstein des plus grands moments de bravoure de Flamby vu que son quinquennat va se terminer plus vite que prévu ... au hasard nous avons choisi l'épisode Léonarda.
Ken vs the Kosovo Star par Culturalgangbang

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Le retour de la bête immonde :

Soutenons François Morel dans son juste combat contre les enfants cons  http://dai.ly/x16o2wx

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Je laisse mes putes à Albert Londres



Les volets étaient fermés sur un monde vide, une formidable boule de chaleur. A l'intérieur régnait une fausse tiédeur, mollement ranimée de temps à autres par un filet d'air tiède. L'entoilement du fauteuil défraîchi, usé jusqu'à la corde, tremblotant bouquet de fleurs fanées, et un papier peint tellement tarte que des envies de l'étoiler à coups de fleurets surgissent soudainement avant d'être anéanties par la température. Canicule, petite canicule, petit cimetière, ermitage, non faire, sous des flots d'eau que les corps desséchés bavent, cyprine surgissant de milliards de pores douteux. Et le cul qui colle, et le cul qui gratte. Putain d'enfer ! Putain de chaleur, putain, les putes. Les putes, oui.

Putain de putes...

Je déteste ça, mais le téléphone a sonné quand même. Sonne, sonne chinois microscopique en plastique. Rien n'est plus détestable que ces horribles sonneries, à part bien sûr de répondre à leurs sollicitations, ce que ne fait jamais un homme bien né. Et, à ce qu'on m'en a dit, s'il y a une chose que j'ai bien réussi, c'est ma naissance. Depuis, les avis divergent sur la destinée qu'on m'a infligée – de moins en moins d'ailleurs – néanmoins, mon statut de journaliste qui devrait en imposer aux mongoliens pathétiques qui peuplent ce monde n'est pourtant plus perçu que comme gimmick . Ce monde hait les journalistes d'une manière ahurissante, parfaitement absurde, aucun journaliste n'ayant plus rien dit depuis des décennies. Le vice qu'il faut pour s'acharner sur celui qui a la sagesse de se taire.

DOONG! La cloche du beffroi, votre téléphone vous parle, braves gens! Je tends une longue main décharnée vers cette connerie afin d'en écouter le message. Le message, bordel, c'est toujours des conneries. Pourquoi cette appellation si officielle? On devrait appeler ça dérangement, diarrhée virtuelle, que sais-je. Bref. Les putes. Voici des putes par centaines plein ton oreille. Et il me dit ça d'un timbre joyeux, extatique qu'il est toujours, l'aristocrate. Qu'il t'envoie couvrir une kermesse ou l'inauguration d'une boucherie chevaline, le doigt de Dieu, par sa bouche, t'élit toi, béni sois-tu! Vous savez quoi? Je suis sûr qu'il porte une chemisette rose. Peut-être a-t-il poussé le vice jusqu'au port du bermuda, c'est qu'on est détendu en diable, ah ! Cher ami ! Trouvez-moi des putes, c'est l'été, le public a besoin de sordide, de sexe, de débats élevés. Couvrez le lectorat à gros bides tout blancs de stupre, que ça éjacule discrètement dans les slips de bains. La Voie Lactée de la concupiscence.

Sinistre.

Et d'abord, pourquoi moi ? Il fait bien trop chaud pour faire quoi que ce soit, il fait bien trop chaud pour le sexe. Qui pourrait être assez moralement délabré pour faire la démarche d'aller se faire sucer par une naine tolmèque lorsque le thermomètre est en rage d'explosion ? Un assureur ? Un gérant de supérette ? Et après, que fait-elle, la monstresse assoiffée ? Te lèche-t-elle l'intégralité de l'épiderme, façon teckel ? Sucé jusqu'au bout, comme jamais, Michel décide de faire une réduction exceptionnelle de 10 % sur la Kronenbourg, gloire à l'artisanat français ! Tout ça n'a aucun sens.

Qu'y connais-je sur ces dames, moi ? Rien. Je m'en fous. Albert Londres il aurait trop kiffé, trois mille pages sur le sujet, et de la pute mutilée, plombée, miséreuse, torturée, dans un pays en guerre, s'il vous plaît. Des larmes, du sang, et du sperme. L'aventure. Et de l'intelligence en surplus. La rédaction d'un « Que sais-je... » sur n'importe quel sujet, avec plein d'entrées, de références, de couloirs graveleux où l'on se perd, tout taché d'encre. Très virtuose, à passer dans l'émission de Patrick Sébastien, avec reconstitution du Kosovo en guerre, l'Albert en costume opère une unijambiste prostituaire tandis qu'elle le suce, et qu'un bataillon de mafieux barbudos font des claquettes. Il écrit son torrentiel article du pied gauche, pour l'édification du peuple ébahi.

Est-ce là du journalisme ? Non. Le journalisme, c'est moi. Du réel pour les pauvres. Facilement appréhensible. Une zone commerciale, une Halle aux Chaussures, c'est la fête à tes panards, il y aura du Schweppes à volonté. Venez tous, on va se tordre de rire sur le parking dans la célébration de l'Égalité, la Fraternité, enfin retrouvés. Le réel, l'économique, la création, voici ce qui intéresse les Homo Sapiens dotés d'appendices pédestres. Pas du Steinbeck, du Zola. Mais du Combien ça Coûte, du Jean-Pierre Pernaud. Ce monde est exclusivement économique. Partant, je ne vais pas faire un guide du meilleur rapport qualité/prix du trottoir, l'Ouest ou le Sud, que choisir ? Ça va gueuler dans les ménages. C'est impossible.

La débauche, c'est pour les grandes villes, le mégalopoles du vice. Ici, ça ne peut pas faire fantasmer, il n'y a pas de Lanterne Rouge, il n'y a pas grand chose, d'ailleurs. Avez-vous déjà vu ces rangées de bonbonnes de gaz grillagées? Bravo, peignez-les en noir et vous tenez la quasi intégralité de la prostiputation urbaine et nocturne. Un mètre sur un, elles dépassent à peine du buisson, avec leurs sacs à main. Tu repasseras pour l'Afrique mystérieuse, on nage en plein Rwanda grande époque. C'est la résultante d'un complot visant à démoraliser le Blanc et l'empêcher d'avoir des pulsions migratoires vers le continent du soleil et de la danse tribale. Ça ne peut être que ça. Rien que d'imaginer ces pays immenses peuplés de dizaines de millions de bonbonnettes Butagaz stationnant sous de splendides bananiers centenaires me donne l'envie de me mettre minable avec cette bouteille de pisse de whisky à deux balles. Ivre à déambuler parmi les putes pygmées et leurs putains de sac à mains. Docteur Livingstone, je présume? C'est cinq francs CFA la pipe.

La prostitution m'aura assassiné l'Afrique. Une pépinière de golems. Et la guerre. Guerre qui vomit les bordels spontanés. Cercle vicieux.

Des Massaïs, s'il vous plaît, ça aurait une autre gueule. De la gracile liane noire qui tapine enroulée autour des lampadaires. De la jungle. De la magie vaudou. Des fellations anthropophages. Saga Africa, l'ambiance de la partouze. Alors que ce que l'on a risque de faire progresser le Front National. On ne se ressent pas de clamer la nécessaire fraternité des peuples avec ces vagues hominidés. La réconciliation ne peut passer que par le jumelage avec des nids à bombasses ébènes de deux mètres de haut, voilà qui rendrait ses chances à Mélenchon.

Un village global dont ces dames seraient les ambassadrices. Ô, mannes de DSK!


De l'autre bout du prisme, un fantôme,une beauté pâle, errant sur le pont de la République. Slave esclave terrorisée. Fleur de la laideur. A imaginer l'obésité quadragénaire la profanant, heure après heure. Pipe après pipe. Enculage après enculage. Triste fine beauté blonde. Seul le beau peut faire ressortir à ce point, par un terrible contraste, toute l'horreur qu'il y a à vendre son corps à la vieillesse, au délabrement, la solitude, et toute la misère du monde.

Ça marche nettement moins avec un clone de Valérie Damido révisé Alice Sapritch. L'égalité ne tient pas face à la beauté.

Nous voici au chapitre de la nécessaire morale. Le consommateur argue de la liberté de choix de la donzelle, alors que l'homme n'est jamais libre, jamais. L'homme est encore moins libre lorsqu'il est une pute. Tandis que le consommateur a lui la liberté de ne pas l'être. Que fait-il alors, l'ami frustré, que lui reste t-il pour vider ses cojones ? Toutes les formidables opportunités que lui propose le postmodernisme, c'est à dire principalement du cul, du cul en papier peint, du Xhamster en filigrane du drapeau, Marianne porte un plug anal, et Zahia comme modèle post-Tapie. La grande parade de la pénétration. Ça baise, ça copule partout tout le temps, mais lui, il est puni, il est au coin, pas zizi pan-pan.

Lui reste la pornographie mais les études montrent qu'il vaut peut-être mieux traiter une pute convenablement que de participer à la promotion de ce milieu sordide. Ses actrices défuntes, ses actrices finissant en fauteuil roulant, camées, plombées sida, alcooliques, suicidaires... comme les putes. Les bordels allemands sont tenus par des mafia, ça n'aura pris que quelques courtes années. Les escorts, confrontées à l'extraordinaire violence à laquelle destine ce « métier », en viennent à payer des bodygards, autre forme de maquereautage spontané, et ne semblent faire qu'un petit tour et puis s'en vont, c'était moins swag que sur le plateau de Ruquier.

Lorsque la contre-culture s'est épanouie, avec ses qualités et ses défauts, dans les années soixante, nombre de jeunes puceaux tentaient de se faire accepter dans les communautés, milieux hippies, dans le seul but de baiser comme des gnous. Comme ils n'y arrivaient que très rarement, principalement parce que l'amour libre a été abandonné rapidement par les intéressés tant ça créait de tensions, ils en ressentaient un sentiment d'exclusion. Avant, c'était plus simple, t'allais au bordel et tu n'en faisais pas une maladie, ou tu prenais ta place dans la file pour juter dans Marie, cette salope de nymphomane. Le monde était bien fait, et la baise un acte naturel, autant fascinant que de chier ou faire du vélo. Tout soudain, partouzer était politique, militant, rebelle. Le puceau était prêt à se déguiser, être d'accord avec n'importe quel sous Maoïsme, tant que ça suçait dans tous les coins, oui camarade. Mais voilà, au coin sans orgie. Les couilles pleines. C'est intolérable ! Et la jeunesse, merde ?

Nous vivons encore dans cette même vague. Tant que d'immondes dégénérés se livreront quotidiennement aux plus perverses et lubriques imbrications de bites, de trous, et de clous, l'occidental lambda voudra y trouver sa place. S'ils font, il doit faire. Suivre la kermesse jusqu'au bout de la nuit. Quitte à se faire déchirer le côlon jusqu'aux amygdales. Il aura vécu toute l'intensité du troisième millénaire. Tout en cuir, dans une foule de manutentionnaires, épiciers, vendeurs de vent, chefs de micro-bureaux, par milliers à s'enfiler parce que c'est un droit que l'égalité et la modernité profèrent. Tu parles s'il va en profiter !

Bien con, bien triste, est l'être humain après l'amour. Alors, quand l'amour consiste à copuler mécaniquement dans une société qui célèbre la copulation mécanique, la seule joie à en tirer est d'aller raconter partout combien tu es un bonobo névropathe qui s'est sali en salissant. Chacun et chacune t'admire, les yeux s'allument, pétillent, quelques reproches pour la forme auxquels personne ne croit. Tu gagnes, question statut social. Moi, j'ai gangbangé une truie blondasse, on était douze à l'escalader, j'ai dévissé pour me retrouver suspendu à une mamelle dantesque, à trente centimètres du sol, le sperme giclait comme les balles à Gravelotte. J'avais les yeux collés, alors j'ai enculé Jean-Michel par accident, c'était une belle performance collective. De la « baise à la Dubout », ça s'appelle. Tu recrutes une vingtaine d'anorexiques du tertiaire, une montagne teutonne pétée à la bière, et en avant. C'est tout nouveau. J'ai été un des premiers. On va faire un reportage sur moi à W8, j'expliquerai qu'il vaut mieux faire ça au rez-de-chaussée, c'est plus sûr.

Quel formidable Antoine !


La baise du XXI siècle me déprime totalement, alors s'il faut en plus payer...

C'était encore marrant il y a vingt-cinq ans, tous ces poils, ces odeurs de femme, le naturel de la chose. Aujourd'hui, elles s'épilent des sourcils au trou du cul, momies glabres et bronzées, qui sentent la salle de chimie. Où sont ces corps translucides à force d'être blancs, ces fins duvets odorants, ces sauvageonnes, et leurs mignonnes retenues? Une des dernières choses que m'a dite la femme qui sentait que je me détachais de plus en plus est « encule-moi ! » Elle était allongée nue sur le ventre, j'ai renfilé mon pantalon et je suis sorti de la pièce. Vaste dépression sur la baise, de la Bretagne jusqu'à la fin du siècle.
Ah, mes aïeux !


Vu l'état global de mes réflexions sur l'emboîtage des bas morceaux, je suis persuadé que j'éprouverais une encore plus affligeante mélancolie à tirer la substantifique moelle de laides prostituées posées entre les voies ferrées et un sex shop. C'est un coup à finir bourré scandaleux, à en finir au poste, un coup à ne plus vouloir en tirer un.

Journaliste à la con, reporter de deux pièces, moiteur et canicule. J'irai pas. Rien à foutre. On n'est pas sur M6. Ici, on a de la morale, on est de la vieille école. Dans ton cul, le spectaculaire ! Taille des sabots, fonds des cloches, un tour en poney, le fromage, la technique en pointe, un cuisinier tout en moustache qui pue le graillon. Eux. Tous et toutes, leur splendide conneries à propos des asperges, bétail, flore unique, en parler, je veux bien. Je n'ai même pas besoin de leur parler, je fais ça de ce cloaque, en style immortel, à mettre des vaches dans les coins. Les gens aiment les vaches, ça les rassure. Paf, je leur file des noms à la con, planant dans le doute et l'anonymat, dans un monde aussi vaste, sept milliards, pourquoi n'y aurait-il pas un bouffeur d'âne se prénommant Kevin et des éleveurs affligés nommés Tchang ? Acte satanique ? Menace sectaire ? Enquête. Est-ce une rumeur ? C'est fou. Il se passe des choses mais c'est pas sûr. Suspense. Si l'on crée une rumeur ex-nihilo, celle-ci prend vie instantanément, et il y aura bien un perturbé pour aller manger un âne. Je lui souhaite bien du plaisir par cette chaleur.


Alors, vous savez quoi ? Les putes, je les enterre sous le fauteuil, avec le loyer en retard, les aristocrates en chemisettes rose, leurs mollets bronzés, les fades femmes robotisées, et ma bite, tant qu'on y est. Je la ressortirai cet hiver, au zénith de février, pour frapper aux volets des veuves, tard la nuit. J'inscrirai « haine » en lettres de pisse devant la gendarmerie pour célébrer cette belle saison où les cons restent chez eux. À REGARDER LA TÉLÉ.

Tas de cons !

Flics de merde !

Soleil socialiste !

Je vais couper mon portable, descendre cette bouteille, me foutre à poil, et espérer ne pas trop faire d'esclandre. Ce qui revient à planquer mes habits pour ne surtout pas pouvoir sortir plus tard. Et ce sera formidable. Je le veux. J'en ai besoin. J'en ferai une aventure plus belle que les putes, d'ici, de la gare, ou de partout ailleurs.

Personne n'en saura jamais rien.


Jamais je n'écrirai cette bouse. Levons un verre à notre probité, mon très cher marquis !

Il n'est pas un peu tôt ?

Ta gueule, marquis.

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Viens donc faire un tour à Angers


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La Recherche


 

Peut-être est-ce parce que « la nature a horreur du vide », mais l’humain a ce trait de caractère : il s’immisce, s’insinue, s’infiltre, envahit, développe ses branches et ses racines dans tous les domaines et tous les lieux, à tous les degrés, sans jamais pouvoir s’arrêter. Quelles que soient les conditions et le climat, il s’étend, se répand dès lors qu’il est possible de le faire, jusqu’à occuper tout l’espace. Un peu à la manière des graffitis en bord de voie ferrée.

Si vous prenez le train, vous pouvez constater que tant qu’il y a un mur ou une surface, il y a des graffitis. Ils se déposent sur toute la longueur de la voie aussi longtemps qu’il y a du mur pour ça. Y compris aux endroits les plus inaccessibles, dans la campagne la plus rase où ne vit ni voyou, ni hip hop, ni personne : graffiti quand même. Rien n’arrête le graffiti le long des voies ferrées. C’est comme ça. Et l’esprit humain s’infiltre absolument partout exactement de la même façon : toute activité, scientifique, intellectuelle, économique, sportive… se développe jusqu’à son paroxysme. Chaque discipline, chaque hobby, chaque passion est toujours poussé à son niveau olympique et professionnel. Il n’y a pas de lubie qui reste à l’état de lubie, pas de domaine qui reste vierge et inexploré. Rien n’est laissé de côté. Tout est poussé à son optimum. Chaque activité a son champion ou son spécialiste qualifié. Même l’occupation la plus bête : puzzle, échecs, bicross… Il y a toujours quelque part sur terre un humain qui s’en est fait LE spécialiste, LE collectionneur, LE recordman, et vous ne pourrez désormais plus le rattraper dans son domaine. Y compris pour une chose comme le curling, il se trouve des « champions », avec leur technique aboutie et leurs gestes parfaits, leur maillot et leur matériel spécialement étudié… Et pour quelque chose comme le parapente, il y a une science qui s’est mise en route : le parapente n’est pas resté la fantaisie de quelques fous et têtes brûlées, il n’est pas resté un simple bout de toile confectionné par des amateurs mais fait appel à des matériaux sophistiqués spécialement conçus, et rassemble des aficionados du monde entier lors de compétitions entre gens qui font du parapente selon différents styles. Il y a un art du parapente.




Beauté du geste. Grâce du mouvement.

L’excellence et le génie humain s’immiscent absolument dans tout, et dans le mal c’est la même chose : quel que soit ce dont on parle, il se trouve toujours quelqu’un pour faire le pire jusqu’au bout. On pourrait légitimement croire qu’il y a des choses trop horribles, trop cruelles, trop vulgaires pour être commises, mais ce n’est pas le cas : il finit toujours par y avoir quelqu’un pour provoquer la dérive qui était à craindre ou franchir la limite qu’il ne fallait pas franchir. Vous pouvez dresser tous les comités éthiques internationaux et universels que vous voudrez, vous n’empêcherez pas qu’il y ait des clones d’êtres humains, ou bien que l’on conçoive des robots de guerre qui iront tuer paisiblement et massivement. Vous n’empêcherez pas que l’on pousse l’idée des technologies transhumaines à son terme quand bien même on sait pertinemment qu’elle fera naître une inégalité objective entre deux races d’hommes... Tout le monde imagine ce que ça peut donner, tout le monde visualise, tout le monde en redoute l’éclosion et personne n’a vraiment envie de ce monde-là, mais peu importe : nous allons tout de même inventer ces choses, et vite ! C’est inévitable parce que la technique le permet, parce que c’est innovant, et parce que cela relève du pire.

C’est ainsi. L’humain ne s’arrête pas de lui-même. Interdits moraux, législation, mises en garde, n’empêcheront pas le pire d’arriver ; seulement qu’on soit trop nombreux à le faire. Mais ne se rapproche-t-on pas encore plus rapidement du pire du fait que la Recherche ait remplacé l’Inventeur ?

Auparavant, il y avait les inventeurs. L’Inventeur est quelqu’un qui dans le cadre de ses activités, ressent un manque, un besoin, et qui à force d’observation, d’adresse et d’ingéniosité, finit par créer cette chose dont il a besoin. Sa motivation est toute égoïste et personnelle : il poursuit l’accomplissement de quelque chose qui doit le servir lui. La Recherche, en revanche, est une infanterie lancée à la conquête de ce qui n’est pas encore connu, dévouée au défrichement de ce qui n’a pas encore été fait. La Recherche n’a pas de fin. Et le Chercheur, qui est-il ? Un type armé de connaissances, équipé jusqu’aux dents, élevé pour chercher, connaître et découvrir. Payé pour ça. Le Chercheur est désimpliqué, ne cherche pas pour lui mais pour une cause ou une entreprise ; il bêche sans désir ni besoin propres, il explore sans savoir où il veut en venir, innove parce qu’il faut innover, parce qu’on lui demande, parce qu’il y a du budget et que c’est son métier.

Il est un inventeur, en somme, mais objectivé, dépossédé de l’objet de son travail ; et ses inventions sont privées de motif spécifiquement humain. Aujourd’hui, on invente par exemple de nouveaux états de la matière sans encore savoir pourquoi on le fait, sans savoir à quoi cela pourra servir, ni même si cela servira un jour. Mais en tout cas, c’est là : une invention née de l’inoccupation scientifique et du fait qu’on ait des chercheurs à occuper, des budgets à dépenser, sans quoi ils dépériraient.

Comment, dans ces conditions, ne pas aboutir à ce stade du Progrès où celui-ci se construit pour lui-même, ex-nihilo, en dehors du service qu’il rend pour l’humain ? Comment ne pas arriver à ces inventions qui ne servent personne, à ces progrès maléfiques qui engendrent la destruction ou à ces immondices dont on regrette que l’homme ait jamais soulevé le couvercle ?

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Exclusivité CGB : le PS rend finalement hommage à Gérard de Villiers

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Le son du jour qui souffle sur les Breizh

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Devenir enfin un homme, un vrai...

... et éternuer dans une pute comme un bourgeois branchouille, un décadent politico-médiatique à petits pieds ou un vilain petit gremlin libertarien (Frédéric Beigbeder, Nicolas Bedos, Philippe Caubère, Marc Cohen, Jean-Michel Delacomptée, David Di Nota, Claude Durand, Benoit Duteurtre, Jacques de Guillebon, Basile de Koch, Alain Paucard, Jérôme Leroy, Richard Malka, Gil Mihaely, Ivan Rioufol, Luc Rosenzweig, François Taillandier, Eric Zemmour etc..) 
Tout ça sous la houlette de notre chère Babeth.


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