Léonarda Le Film

LE Blockbuster français qui va tout écraser sur son passage ! Studios américains serrez les fesses : The Froggies are baaaack.
Leonarda le Film par Culturalgangbang

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Les meilleures blagues égalitaristes

Saviez-vous que l’humour était une arme et qu’il pouvait blesser ? C’est pour sensibiliser à ce danger que le très pertinent egalitarisme.net a publié il y a quelques temps une tribune rappelant :

  • la nécessité d’extrêmement réfléchir avant d’utiliser son esprit, 
  • l’obligation de choisir l’humour qui inclut plutôt que l’humour qui exclut



Proche du pouvoir, le CGB a été mandaté par le Ministère de l’Egalité pour concevoir une campagne de soutien à cette cause critique. La meilleure façon de le faire était de répertorier les meilleures blagues respectueuses de l’égalité d’autrui, de les tester sur un panel d’associations de défense de la Différence et d’en restituer un petit florilège à travers des affiches, bannières publicitaires et flyers, prochainement diffusés à travers toute la France.

Nous avons été autorisé à en diffuser un aperçu en avant-première à nos lecteurs.



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Le bon complot et le mauvais complot

Sûr qu'une chienne comme Lolita, j'en trouverai pas 2

A l'occasion du 30ème anniversaire de l'attentat du Drakkar, qui a fait une soixantaine de morts parmi les militaires français à Beyrouth, le site Le Monde.fr publie un curieux article aux forts accents complotistes.
Un article d'autant plus surprenant que dans le cadre des attaques du 11 septembre 2001, le même journal a toujours été en pointe contre ceux qui remettaient en cause la version officielle du déroulement de l'attentat, dénonçant une vague de complotisme et n'hésitant pas à amalgamer tout ça avec le révisionnisme historique.
Pourtant si on examine cet article sur la destruction du Drakkar, on retrouve à peu près les mêmes arguments que ceux taxés de saugrenus concernant l'attaque subie par les USA :

-Des témoins directs jamais entendus par les enquêteurs
-Aucun camion retrouvé dans les décombres
-Hypothèse que le bâtiment fut en réalité miné
-Une mise en cause de services secrets prétendument amis

Des hypothèses diamétralement en opposition avec les versions données par les autorités militaires et politiques françaises.
Visiblement, au Monde, il existe un bon et un mauvais complot. Le bon devant systématiquement avoir minimum 30 ans d'âge.
On se retrouve dans 20 ans pour un article coup de poing sur les attentats de New York.

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Le morceau du jour et le CGB saluent la mémoire de Philippe Cohen


Jacques Brel - Bergen - Le moribond par bisonravi1987


Philippe Cohen est mort.
Le CulturalGangBang relève de concert avec Jean-François Kahn  que « Marianne lui doit beaucoup. Il en fut l’un des cofondateurs. Il contribua à l’ancrer dans son combat contre toutes les formes de terrorisme de la bien-pensance ». Avant d’être viré du poste de rédacteur en chef de Marianne 2 pour cette même raison.
Philippe Cohen, qui fut de l’aventure Vendredi lancée par Jacques Rosselin, hebdo qui compilait le meilleur d’Internet, ouvrait régulièrement Marianne 2 aux vilains petits connards du CGB.
Merci Philippe.

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Ils sont venus, ils sont tous là

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Scoop CGB : Gabriel Matzneff retire son soutien à Leonarda

Un homme trompé
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Chef d'oeuvre en péril


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Un rom fait comme les roumains


Un rom fait comme les roumains par archischmock

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Les incommensurables bienfaits de l'exception culturelle


J'aurais voulu écrire un petit truc bien vicelard ne serait-ce que pour me faire du bien mais j'y arrive pas. Je crois que cette fois ils ont gagné. On ne peut pas lutter contre un système capable de mettre sur pied un film avec Benjamin Biolay et Christophe Barbier. On dépasse ce que l'être humain normalement constitué peut endurer.
Y a pas un truc dans les conventions de Genève qui interdit ce genre de bombes sales ?
La réalisatrice tient même un blog sur le site de la revue de BHL.
Bientôt ils nous feront des doigts d'honneur hilares sur les affiches de films.
Sortie en salle le 13 novembre 2013.

Le synopsis :
Deux couples d’amis, Chris Bailey et Judith Lazard d’une part et Paul Adler et Albertine Langlois, de l’autre, se retrouvent pour dîner le 9 juillet 2006, soir de la Finale de la Coupe du Monde de Football qui oppose la France à l’Italie. Entre certitudes, hésitations, points de rencontre, lignes de fuite, leurs conversations mêlent les aléas de l’intime au commentaire sur l’actualité politique, comme si les deux s’entrelaçaient, se rejoignaient jusqu’à se confondre. Pendant six années, d’appartements, en cafés, en passant par une loge de théâtre et un cabinet de psychanalyste, ce sont tour à tour les relations amicales, entre hommes, entre femmes, entre hommes et femmes mais aussi les relations amoureuses qui se nouent et se dénouent en même temps que la croyance en la gauche s’entête ou se délite. Entre la primaire socialiste pour la Présidentielle 2007 et le scrutin de la Présidentielle 2012, le politologue, l’historienne, le journaliste et la comédienne traversent cette époque où la croyance est mise à mal,  jusqu’à voir leur ressorts les plus personnels se casser.

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Anthony Delon trouve son père "consternant" et lui conseille "de tourner des films"

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L'artiste engagé



Nous avons pris l’habitude d’entendre des artistes, musiciens, comédiens, cinéastes, boute-en-train, donner leur avis sur à peu près tous les sujets traversant l’actualité. Ainsi, nous apprenons qu’une chanteuse à l’eau de rose s’oppose à la Politique agricole commune, qu’un plasticien engagé déplore la fin de l’indexation des retraites, ou qu’un écrivain quasi ermite, consulté sur la modération des taux directeurs de la banque centrale du Botswana, confie sans ambages qu’il est plutôt pour.

Cette tendance est assez récente : la célèbre interview de Brel, Brassens et Ferré par François-René Christiani en 1969 n’abordait presque aucun de ces sujets généraux, et les trois artistes s’y montrèrent assez prudents. En gros, aussi surprenant que cela nous paraisse, on les interrogea surtout sur leur art : la chanson.
Hélas, depuis lors, négligeant toute prudence, des artistes d’un calibre beaucoup plus modeste se font presque une spécialité d’intervenir sur tout à grands coups de gueule. Plus que d’analyses, c’est de leur simple opinion qu’ils nous gratifient, en vertu du principe que les opinions se satisfont d’elles-mêmes, sans avoir à répondre de la vérité, de la justesse ni de la cohérence.



Il est tout naturel de déplorer cette mode, qui offre pourtant un bel avantage : elle permet de voir l’artiste hors de son champ habituel. Affichant son point de vue sur des affaires qui ne concernent pas strictement son domaine, l’artiste ne se montre plus tel qu’il voudrait être (créateur, poète, musicien, technicien) mais tel qu’il est (pauvre con, ignorant, benêt, comme tout monde), tout en continuant de se croire malin. Pour les admirateurs, cette étape est souvent cruelle : on est forcément enthousiasmé en voyant Jacques Weber sur scène, par exemple, mais on s’effondre de désespoir dès qu’il parle d’autre chose que de Molière. On aura pleuré d’admiration devant l’Alain Delon de Plein soleil pour finir consterné par le sarkoziste qu’il est devenu. On peut écouter Jacques Higelin en boucle mais avoir envie de fuir le monde quand il parle « politique », etc.
Cette glissade du piédestal offre le grand avantage d’être automatique et sans pitié. Le ridicule s’auto génère. La vedette se jette elle-même sous les quolibets, comme gavroche se jetait sous les balles ennemies. La chose n’est pas sans héroïsme, il faut le reconnaître. Pour une actrice trentenaire, prendre la parole sur une question de société, même simple, équivaut un peu à tenter les barres parallèles quand on s’appelle Louis de Funès ! En termes de risques (et de probabilité de foirade), ça vaut Ségolène Royal donnant un show sexy au Zénith !


L’opinion, qui est la version timide de la conviction, est le moins qu’on puisse attendre d’un citoyen moderne nourri à l’information en continu, surtout si ce citoyen est médiatique et, par sa nature artiste, concerné. C’est là que notre malheur se forme : comme chacun est capable de lire le journal, ou un tweet, n’importe qui est susceptible d’avoir une opinion sur un sujet. N’importe qui est capable de penser n’importe quoi de quoi que ce soit. C’est d’ailleurs ce que l’on constate, et qui nous pousse à nous interroger : pourquoi y a-t-il du « n’importe quoi » plutôt que rien, et pourquoi y a –t-il du « n’importe quoi » plutôt même que du « quelque chose » ?

Il pourrait en effet n’y avoir rien, le silence. On peut encore imaginer un monde où les artistes ne jugent pas le monde, du moins pas à l’aune de leur petite expérience. On peut imaginer que les chanteurs de variété, les acteurs subventionnés ou les plasticiens officiels se contentent du succès et des privilèges associés, qu’ils ne prétendent pas, en sus, à un magister d’ordre moral sur leurs victimes ordinaires. On peut rêver d’un retour de la modestie, mais il est peu probable… Notre système réclame et promeut le n’importe quoi à longueur d’événements, n’importe quoi qui est paradoxalement plus facile à produire que le « rien », et qui est surtout plus rentable. Combien vendrait-on la non opinion d’un animateur de jeux télé sur le mariage homo, ou le silence d’une chanteuse bretonnante sur la guerre en Syrie ? Il est d’ailleurs surprenant qu’une époque qui produit autant de vide ne s’intéresse pas plus sérieusement au silence…

Il y a du n’importe quoi parce qu’il n’y a aucune raison qu’autre chose émerge d’un système qui donne la parole au plus bavard. Il y a du n’importe quoi parce que le n’importe quoi est ce que notre civilisation a fini par produire en masse : n’importe quoi des objets, conçus et consommés non pas en vertu de leur utilité, mais selon le caprice des modes. N’importe quoi des mœurs, à quoi fait tendre l’absolue mise à plat des valeurs. N’importe quoi des croyances et des opinions, justement, qui n’ont plus d’autre étalon à quoi se jauger que le culot de celui qui énonce. N’importe quoi de la pensée, qui à force d’aller dans tous les sens n’en a plus aucun. N’importe quoi du projet global, qui ressemble plus à un sauve-qui-peut hilare qu’à une mystique à la hauteur de l’humanité.

Fidèles à leur mission éternelle, nos artistes, du moins nos artistes officiels, témoignent de leur temps à leur insu. Ils illustreront peut-être, si des historiens viennent après nous, le triomphe débridé des pulsions infantiles qui donne à notre époque cet air de cour de récréation, la joie en moins, où chacun crie et trépigne et se roule par terre. Ils seront vus comme les principaux collabos d’un système médiatique qui aura réussi l’exploit d’abaisser toute chose au niveau de la bouffonnerie, en moins de quarante ans, partout dans le monde, sous nos applaudissements.





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Guiomar EST Bardamu


Je n'ai pas eu la chance d'entendre les spectacles de Luchini sur Céline. Cela viendra peut-être. Luchini est un grand acteur, un artiste complet, et sa passion pour Céline est absolument réelle. Mais voilà, quoique fils du peuple, il n'a pas la gouaille. Il n'a pas le physique. Il lit et comprend Céline, mais sait-il vraiment l'interpréter ? Ne l'ayant pas vu, je garde ce point d'interrogation sous le coude et y ajoute un triolet de suspension...

Un qui a su le faire, à coup sûr, c'est Julien Guiomar, l'acteur énorme. Écoute ça, lecteur incrédule, et dis-nous si tu imagines un accord plus parfait entre un texte et le mec qui le dit!

J'ai extrait cette perle d'une émission sur l'architecture de l'impeccable François Chaslin, sur France Culture. Je suis preneur de toute information sur le document complet, s'il existe, et suis prêt à buter pour l'obtenir. Qu'on se le dise...



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Une histoire de la spiritualité

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Plantu bricole le dimanche




Evidemment, Plantu a toujours été et sera pour l’éternité une sorte de merde. Un bien-pensant comme on n’ose plus les imaginer, comme on n’en trouve plus même dans les romans d’Alexandre jardin, une machine à penser comme un manche qui plastronne depuis un demi millénaire dans le plus formidable torchon de la presse globale. Evidemment, nous ne sommes pas encore assez séniles pour penser à « commenter-le-dessin-de-Plantu », cet exercice qui définit le con aussi sûrement qu’un thermomètre mesure le réchauffement des haricots. Nous pouvons même nous vanter de nous en foutre énormément, du dessin de Plantu, et à longueur d’année de nous en torcher le figne en guise d’hommage.
C’est pas compliqué : le con-qui-commente-le-dessin-de-Plantu est généreusement partisan de tous les lieux communs, de toutes les certitudes de benêt que ce gribouilleur étale sans frémir sur le puant fleuron de notre presse crevée. Il a même un credo, une conviction d’ordre religieux qu’il claironne de toute la force de son museau dégoûtant : « un bon dessin vaut mieux qu’un long discours ». Là, quand on atteint ce degré de niaiserie, il n’y a plus que l’euthanasie. Quand on se montre aussi fier de sa bêtise, il n’y a plus qu’à prier pour le retour de la grippe espagnole. Quand un imbécile est si sûr de son impunité, quand il ose exprimer un tel étron verbal, il n’y a plus qu’à distribuer les armes à la populace, et que tout finisse dans un bain de sang !
(Faites un essai : tapez « Plantu » sur gougeule et jetez un œil aux dessins qui en sortent : vous saisirez immédiatement les nuances entre « affligeant », « médiocre », « lamentable », « poussif », « pas-drôle-du-tout », « à vomir » et « absolument à chier ». Vertu du dessin plantudesque, sans doute : il en dit plus long dans l’infâme que de longues définitions !)



Cependant, pour une fois, pour la première et la dernière fois, je vais te le commenter, moi, le dessin de Plantu ! C'est un dessin de la semaine dernière, encore fumant comme une bouse de rosée.



Plantu, c’est un dessinateur engagé. Ce terme vieillot signifie que quoi qu’il affirme, c’est pour le bien des gentils, et c’est pan dans ta face pour les méchants ! Engagé, c’est dans ce sens que ça marche. Plantu, il est comme ça depuis quarante ans, et ça fait du bien à la planète. Il a bien repéré que les méchants, ce sont
1- les hommes
2- les barbus
3- les gros
4- les prolos
5- les cons qui travaillent de leurs mains au lieu de faire des dessins pour la presse bourge
C’est sa division du travail à lui : d’un côté les épouvantails, de l’autre, les femmes, les colombes de la paix, et sa putain de souris ! Il dessine cent mille fois moins bien que Cabu, mais il est largement aussi subtil !

Plantu le dit : si les gens ne travaillent pas le dimanche, s’ils n’ont pas cette liberté inouïe que les plus belles nations d’esclaves ont connue, c’est la faute des hommes. Pas les Hommes, les hommes. Encore une question de domination sexuelle. C’est aussi simple que ça : les gonzesses, tu leur demandes leur avis, elles sont toutes joyeuses à l’idée d’aller au taf pendant que tu glandes à la messe. Mais voilà, c’est leur homme qui veut pas. Oh, comme elles sont victimes d’un sort cruel, les femmes, et d’un ordre machiste injuste ! 

Selon ce gland patenté, donc, l’interdiction de travailler le dimanche serait une sorte de survivance du machisme, quelque chose de commun entre le gros beauf franchouillard et le muzz version hard ? Empêcher les gonzesses de turbiner le dimanche, il t’explique ça en un petit dessin, c’est comme priver les fillettes d’école. Ben ouais, c’est connu, fillette, tu apprends beaucoup en vendant de l’enduit monochouche à Casto le dimanche ! Mais voilà, des gros cons font barrage à ta liberté. Ils opposent leurs certitudes ringardes au vent de la modernité que rien n’arrête. Ils se recroquevillent sur leurs livres moisis, livres vieux, construits sur de vieilles valeurs, reliques d’un temps fini qui ne reviendra plus.
Le code du travail, c’est un peu le coran des prolos, quoi !

L’école, quand on y songe, l’école de Jules Ferry et de monsieur Peillon, c’est l’école de la liberté, c’est elle qui nous la rend possible ! Les fillettes afghanes le savent bien, d’ailleurs, qu’on enferme et qu’on cache au fond de leurs cuisines. Eh bien, Castorama le dimanche, c’est la même mécanique, c’est tout simplement la liberté. C’est Plantu qui le dit. « Le travail, c’est la liberté », ça ne vous rappelle rien, bande de rétrogrades ?

Ne nous y trompons pas, sur le dessin, le muzz barbu est là pour servir de mettre-étalon de l'ignoble, à quoi le bidochon rouge est comparé. Si le muzz barbu refuse que sa fille aille à l'école, c'est pour en faire son esclave, ou au moins l'esclave des hommes, ces gros cons. Le gars de la Cégette, c'est pareil, il refuse que sa femme aille travailler le dimanche pour se la garder pour lui tout seul, ce sale égoïste. Ce qui la sortira de son esclavage, c'est Plantu qui l'affirme, c'est la grande distribution, organisation bien connue d'émancipation des individus.

Ha, les cons façon Plantu sont trop nombreux. Ils sont trop assidus, forcenés, ligués et proliférant à nous gâcher l’agonie ! Ils fourmillent de trop, ces neuneus, ils grouillent sans répit pour donner sur toute chose ici-bas un avis à pisser de rire. Mais s’il fallait pisser de rire à chaque nouvelle connerie des bien-pensants, à chaque dessin de Plantu, on importerait des vessies par tankers ! S’il fallait faire comprendre à Plantu qu’il ne sert à rien d’aller à l’école si c’est pour finir caissière à temps partiel obligée de taffer le dimanche dans un magasin appartenant à la plus grosse fortune de France, on y passerait trois générations ! On s’épuiserait. Il y aurait trop de choses à lui faire apprendre, on part de trop loin. Même à coups de gifles, il ne comprendrait pas, on s’y gâterait la main. S’il fallait faire entrer dans son crâne d’enflé que les gros cons de la CGT sont un des derniers remparts contre la barbarie, la vraie, la dure, celle qui paye ton esclavage d’une monnaie de singe et le vante sous forme publicitaire dans les journaux qu’elle possède, celle qui détruit tout ce qui fait le prix de l’existence, comme les moments libres passés en commun à ne pas gagner d’argent, à ne pas faire marcher cette putain de machine. S’il fallait lui faire toucher du doigt que le peuple n’a bientôt plus que ça, le dimanche, pour ne pas disparaître totalement en tant que groupe un peu vivant, s’il fallait lui faire admettre que la Zone d’Activités Commerciales n’est ni un droit de l’homme, ni son avenir, mais sa putréfaction sur pied, on épuiserait toutes les ressources de la rhétorique, on gaspillerait le dernier morceau de temps que les hyènes, les porcs et les enculés s’appliquent chaque jour à nous voler.

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La pensée conséquente

Si l’on s’en tenait à ce que pensent les gens, une grande partie des maux du monde serait réglée. Car les gens pensent globalement juste. Mais cela ne mène à rien puisque cette pensée est tout à fait inconséquente : non seulement on n’accomplit pas ce que l’on pense, mais on accomplit parfois l’inverse.
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Ainsi, tout le monde est d’accord pour penser du mal de la télévision (a-t-on jamais croisé une personne qui s’en fasse l’avocat inconditionnel ?), tout le monde s’entend à la calomnier mais chacun la regarde - avec une distance critique s’il le faut - et la télé et toute l’horreur qui s’y rattache continuent d’exister.

Tout le monde s’entend à déplorer le mannequinat, la sexualisation de la publicité, de la consommation, le tort que cela fait à l’image de la femme... Tout le monde pense ça mais lorsque cette « dégradation de la femme » s’incarne, lorsqu’elle se matérialise sur le trottoir d’en face sous l’apparence d’une femme obscène et bariolée, alors là n’allez surtout pas juger ! On défendra son droit le plus strict à faire ainsi. Battez-vous contre des moulins à vent (« la mode », « les marques » ou « la société marchande »…) mais pour rien au monde ne portez atteinte à la liberté de chacun de faire exactement ce qu’il veut. Moralisez « l’entreprise », « la société », « le capitalisme » si vous voulez, mais pas les hommes et les femmes que nous sommes.

C’est avec cette même inconséquence que, si vous tendez l’oreille, tout le monde se dit prêt à « changer de système ». La ménagère vote Mélenchon, le JT de TF1 répète qu’il serait bon de purger le capitalisme de ses excès, et chacun finit par reconnaître que le modèle de consommation, de production, de gaspillage outranciers… doit être mis en question. Mais ces mêmes qui se prononcent pour une certaine forme de croissance nulle, in the other hand, n’imaginent pas devoir renoncer à leur modèle de Progrès pour autant : ils sont ok pour réduire les profits, la croissance, le gaspillage, ils sont ok mais à condition de maintenir toutes les autres choses égales par ailleurs ! Hormis quelques exceptions qui seront allés au bout de leur réflexion et se seront sans doute faits berger dans le Tarn, tous ces gens de bonne volonté qui ne demandent pas mieux de... ne réalisent pas ce que cela implique vraiment, au-delà de la formule.

Limiter la croissance, ce serait aussi limiter l'idéologie du Progrès. Accepter de revenir à une société stationnaire, où l'on apprécie de s’ennuyer, de stagner, où l’on ne progresse pas, ni dans son emploi, ni dans son salaire, ni dans son statut. Pas d’ascension, pas d’acquisitions, moins de confort, moins de santé, moins de science, moins de spectacle et de fanfreluche. Plus de travail. Qui est partant ? Qui vote pour ? Qui saurait trouver là son bonheur ? Certainement pas la masse.
Qui attend de la vie une moisson de bonheur et de bien-être n’aura qu’à prendre un autre chemin que celui de la culture supérieure. - Nietzsche

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Le sonFUCK du jouFUCKr qui FUCK FUCK

L'idée n'est pas de se moquer mais de sensibiliser à cette maladie rare. Merci de votre respect.

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Les enculés du dimanche



Le Leroy Merlin de Cochons-sur-Marne est dirigé par un entrepreneur si fier de sa mission qu’il n’a pas hésité, en ce dimanche 6 octobre 2013, à ouvrir le magasin, bravant la loi, la tradition, les Églises, les syndicats et le socialo-bolchévisme. Ses salariés volontaires ont donc répondu à sa demande comminatoire et n’ont pas craint de quitter conjoints et enfants pour accomplir une mission bien plus haute que la vie de famille, bien plus glorieuse que l’existence humaine, bien plus rémunératrice qu’une visite à une vieille mère veuve crevant de solitude : vendre du profilé de 12 et de la cheville Molly pour dix euros trente de l’heure.

Hélas, si les autorités ne protègent plus la loi et l’intérêt général que d’une couille molle, certains citoyens restent déterminés à défendre un privilège des plus odieux : celui qui consiste à pouvoir jouir ensemble de ce que la vie leur donne avec parcimonie : du temps. Ce matin, donc, une demi-heure après son ouverture, le Leroy Merlin de Cochons-sur-Marne a été envahi par deux cents solides gaillards enduits de vaseline, encouragés du dehors par autant de dames, au son des fifres et des castagnettes. Soudain, pour les cadres et employés du lieu, il ne s’agissait plus de braver la loi dans le sens du vent libéral, il ne s’agissait plus de courir un risque par la procuration que donnent l’appui d’une immense puissance, d’une fortune considérable et d’un troupeau de députés aux ordres, il s’agissait de faire face à deux cents mastards dénudés, déployant leurs chybres sous l’œil impuissant des caméras de surveillance. Ce sont d’ailleurs ces caméras, hackées comme à la parade, qui diffusèrent en direct dans tous les autres magasins du groupe les scènes qui s’ensuivirent, et qui n’améliorent certes pas à l’extérieur des frontières, l’image de notre pauvre pays. Quand on pense que cette forfaiture s'est déroulée dans une enseigne connue pour sa grande délicatesse, qui avait su allier le bon goût français et l’excellence entrepreneuriale qui caractérise les plus belles réussites tricolores…

Le commandant de gendarmerie Foufinaud, arrivé sur les lieux après la bagarre avec ses troupes, m’a personnellement livré quelques éléments.

Beboper
Monsieur le commandant, pouvez-vous nous raconter ce qui s’est passé ?
Le commandant Foufinaud
Nous sommes encore en recherche d’éléments, mais je peux d’ores et déjà vous relater le contenu des images diffusées par les caméras de sécurité. Il s’agit, et le mot n’est pas trop fort, de la plus grosse enculerie que j’aie vue. Et pourtant, j’ai fait mes classes sous François Mitterrand !
Beboper
Que voulez-vous dire ?
Le commandant Foufinaud
C’est simple : tous les salariés présents ce dimanche matin viennent de subir une attaque terroriste d’un genre nouveau, au modus operandi bien particulier.
Beboper
C'est-à-dire ?
Le commandant Foufinaud
L’enculade collective.
Beboper
Les assaillants ont enculé les vendeurs de bricole ?
Le commandant Foufinaud
Exactement. Tout le monde y a eu droit. C’est un crime contre l’humanité.
Beboper
Il s’agit donc de viols ?
Le commandant Foufinaud
Ce n’est pas si sûr : il semblerait qu’au moment de l’assaut, les employés de Leroy Merlin avaient déjà le pantalon sur les chevilles.
Beboper
Comme s’ils s’attendaient à être enculés ?
Le commandant Foufinaud
Je dirais même comme s’ils étaient venus pour ça…L’enquête doit suivre son cours. Quoi qu’il en soit, les salariés défoncés ne pourront pas prétendre qu’ils ont absolument tout fait pour éviter les coups de bites. Venir travailler les fesses à l’air, ce n’est quand même pas prudent.
Beboper
Que la France vous entende, mon commandant ! Avez-vous pu arrêter ces sodomites ?
Le commandant Foufinaud
Non. Ils se sont égayés dans la nature comme des faunes.
Beboper
Pouvez-vous nous dire ce que font les employés de Leroy Merlin en ce moment ?
Le commandant Foufinaud
Eh bien, c’est assez incroyable, ils ont repris leur travail comme si de rien n’était. Chacun a repris sa besogne et ne manifeste aucune surprise. Nous n’avons pour l’instant aucune explication à ce phénomène. Ils ont même décliné notre offre de soutien psychologique !
Beboper
Un peu comme si l’action de se faire enculer ne les avait pas surpris outre mesure, en ce dimanche laborieux ?
Le commandant Foufinaud
En tout cas, les professionnels de notre cellule de soutien psychologique semblent bien plus désemparés que les victimes de l’attaque.
Beboper
Mais, dans ce cas, que font vos hommes ici ? Avez-vous été alertés par la direction de Leroy Merlin ?
Le commandant Foufinaud
Pas du tout. Les dirigeants ne voient pas pourquoi les forces de l’ordre se mêleraient de l’enculage de leurs salariés (qui, je le rappelle, sont ici par la grâce du volontariat), et nous sommes déterminés à respecter la liberté de venir travailler. Nous avons en fait été appelés par les clients.
Beboper
Ont-ils eux aussi subi les gros zobs ?
Le commandant Foufinaud
Non, les terroristes du gland les ont tous laissé sortir du magasin pendant qu’ils y commettaient leur forfait. Dehors, les femmes les attendaient avec des canons à goudron et des sacs de plumes. Nous pouvons parler de carnage.
Beboper
Comment ? Ce gros tas dégueulasse derrière nous, c’est un amas de clients ?
Le commandant Foufinaud
Oui, on ne sait combien ils sont là-dessous au juste, nous allons les arroser de glycérine pour tenter de dissoudre un peu le goudron. Puis nous gratterons le reliquat à la pelleteuse. Ensuite, nous verrons bien s’ils peuvent encore servir.
Beboper
Pourquoi ne pas les laisser en l’état, et en faire un monument à la gloire de la consommation ?
Le commandant Foufinaud
Je n’ai pas les compétences artistiques pour une telle initiative.
Beboper
Oh, je vois deux employés de Leroy Merlin en train de prendre leur pause nicotinée. Puis-je me permettre ?
Le commandant Foufinaud
Faites.
Beboper
Bonjour messieurs. Alors, comment vous sentez-vous ?
Les deux couillons
Comme un dimanche !

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Vous en avez rêvé ? Michel Galabru l'a fait.


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Etat du biopouvoir chez les progressistes

"Il s'appelait Nancy Verhelst et aurait voulu, à 42 ans, devenir Nathan. Pour être un homme à part entière, il avait subi plusieurs opérations. Mais, après deux années d'actes chirurgicaux ratés, se sentant emprisonné dans son corps, il a obtenu le droit d'être euthanasié dans un hôpital de Bruxelles, où il est mort lundi 1er octobre."
 Sacrés médecins, ils sont vraiment sympas, des bons génies qui accèdent à tous nos vœux ! (Des esprits chagrins pourraient dire que les médecins ne sont pas là pour satisfaire les désirs délirants des malades mentaux, mais ça serait sans doute vu comme de l'homophobie... non, non, continuez, vive le progrès! Et vive l'AMOUR !!) 


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PascHAL C. Clark (remake)

Lu sur causeur : "Alors le problème – le malaise – tout au long de ce film, c’est la voix off. La voix de l’ordinateur central. Une voix douceâtre, pédagogique, et qui ne cesse de mentir aux derniers survivants de l’espèce humaine. Pour leur bien. Une voix familière. Mais qui ? Voyons voir… Le générique de fin défile et indique : Sigourney Weaver pour la version anglophone. Nous voilà bien renseignés. Lumières allumées et salle vidée, il faut attendre les toutes dernières lignes pour découvrir le pot au rose : cette voix, celle du robot central, qui endort et berne son monde d’un ton d’évidence monocorde, appartient à… Pascale Clark."
Pasc Hal Clark par Culturalgangbang Et si Pascale Clark devenait éternelle ? (texte initial publié le 10 août 2008)

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